Que se passe-t-il au Musée de la Marine à ROCHEFORT ?

            Deux jeunes femmes, employées comme agent de surveillance depuis 1993 au Musée de la Marine à Rochefort, s’occupent plus particulièrement de l’accueil des visiteurs, de la billetterie et des visites guidées.

            En plus de leur travail rémunéré, l’administrateur, ancien sous-officier de la marine, leur demande de tenir bénévolement, au sein du Musée, l’espace vente de souvenirs d’une association indépendante !

            Selon les deux employées, le traitement infligé suite à un arrêt de travail frise le harcèlement moral : ronde sur ronde à l’intérieur du Musée et interdiction de s’asseoir.  » Nous n’avions pas le droit d’être malades !  »  Il y a eu également un retour précipité de vacances pour un surcroît de travail dû finalement au fait que l’épouse de l’administrateur, embauchée également au Musée, préféra garder ses petits-enfants au lieu de travailler…

            Toujours selon les deux employées, l’association reverse 10% sur le montant des ventes à l’administrateur et son épouse qui perçoivent également 30% sur un dépôt vente. Mais tout le travail est accompli par les employées.

            En 2001, fatigué, l’administrateur se retire, laissant toutefois son épouse poursuivre ses activités.

            Il semblerait que toute l’affaire commence là.

            Ramenée au même rang que les deux employées, l’épouse de l’ancien administrateur semble mal supporter cette situation. Jalousie, volonté de nuire ? nul ne sait. Toujours est-il qu’une véritable cabale est montée sans trop de fondement contre les deux jeunes femmes.

            C’est ainsi que le 5 septembre 2002, un officier supérieur et un responsable ministériel en poste au Musée de la Marine à PARIS les accusent de malversation dans le cadre de leur activité bénévole pour une association ! Sans preuve formelle, sans entretien préalable et sous la menace, les jeunes femmes sont contraintes de démissionner sur le champ. Leurs clefs d’accès sont retirées et on leur précise qu’il est inutile de se représenter à leur poste.

            Dans la précipitation, une plainte est déposée contre elles.

            Trois mois et demi plus tard, soit le 20 décembre 2002, elles sont licenciées pour faute grave !

            Comble de cette surprenante affaire, le Musée de la Marine ne leur délivre aucune attestation de travail leur permettant de faire valoir leurs droits.

            Aujourd’hui, elles sont totalement démunies !

            Mais le vent semble tourner en faveur de nos deux employées puisqu’aux dernières nouvelles, le Procureur de la République aurait classé sans suite la plainte du Musée de la Marine et de l’Association !

            Dans tous les cas, nos deux jeunes employées comptent bien obtenir gain de cause et réparation devant le Tribunal Administratif.

            A l’ADEFDROMIL, on observe une
nouvelle fois les méthodes expéditives employées en marge de la loi.

            On regrette qu’il n’y ait pas eu la même détermination pour virer les personnes impliquées dans les affaires financières de TOULON ou LAVERAN !

La Rédaction

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