Michel Bavoil, Président de l’Association de défense des droits des militaires, est intervenu sur France Info le 25 octobre 2004 concernant le différent apparu entre la Ministre de la défense Michèle Alliot-Marie et le Général d’armée Thorette, chef d’état-major de l’armée de terre, au sujet d’un déficit prévisible de 10 000 hommes en 2005 dans l’armée de terre.
Michel Bavoil, confirmant les déclarations du général d’armée Thorette intervenues lors de la présentation du budget de l’armée de terre devant l’Assemblée Nationale [cliquer ici] a notamment déclaré sur France Info :
« On s’achemine vers une armée de terre à deux vitesses. Celle qui aura ses effectifs réalisés pour subvenir aux interventions, comme les régiments d’élite par exemple, et ensuite vous aurez les autres régiments qui seront en sous-effectif chronique. Si c’est l’objectif poursuivi par Madame Alliot-Marie, elle doit le dire clairement ! »
Au cours de cette même intervention, interrogé sur les conséquences de ce sous-effectif pour l’armée de terre, le député socialiste JEAN MICHEL, membre de la commission de la défense nationale a déclaré à France info :
« Nous intervenons que ce soit en Afghanistan, que ce soit sur d’autres théâtres d’opérations en Europe et s’il n’y a pas les crédits correspondant, les interventions, soit elles seront stoppées, soit elles ne pourront pas se dérouler dans des conditions normales. »
La polémique est close dit-on au Ministère de la Défense qui promet d’accorder d’ici la fin de l’année de nouveaux crédits à l’armée de terre.
Affaire à suivre.
La rédaction