La revue de la défense nationale au secours des militaires

Si vous n’avez pas jeté un coup d’oeil sur le numéro de juin 2003 (n°6), faites le ! Vous découvrirez en effet deux articles que nous estimons très importants pour la défense de la cause des militaires dans la société contemporaine.

Sous le titre « Militaires et Société » – page 153 – Eugène-Jean Duval plaide pour que les militaires trouvent la place qui doit leur revenir surtout depuis que l’armée n’est plus composée que de professionnels.

Ses propositions pour une rénovation du statut vont tout à fait dans le sens que l’Adefdromil souhaite.
L’auteur rappelle comment les voeux successifs du président de la République « Chef des armées » n’ont pas été suivis d’action.
Il souligne que la note du chef de cabinet du Ministre de la défense n’est qu’une répétition d’une note de 1949 et que, de ce fait, elle constitue un anachronisme invraisemblable en total porte à faux avec l’évolution de la société contemporaine.

Le second article, signé de Michel Sarazin – page 163 – présente les résultats d’une longue étude sur l’évolution des effectifs des armées par rapport à d’autres ministères et conclut à un décalage inquiétant. Il souligne que les militaires et pour cause ne sont pas soumis au même sort que les fonctionnaires civils. « Pour faire carrière, écrit-il, mieux vaut ne pas être militaire ». Ce n’est sans doute qu’une boutade, mais elle montre et démontre que les militaires ne sont pas défendus comme il convient. Lui aussi réclame un examen raisonné mais ouvert du statut.

Vous trouverez la revue de la défense nationale dans vos corps ou dans les bibliothèques de garnison. Mais je vous recommande la lecture attentive des articles de ces deux officiers généraux du cadre de réserve.

Demandez donc à vos camarades, membres des CFM ou du CSFM, si les Etats-majors ou le CSFM ont mis ces deux articles indispensables dans la documentation qu’ils leur remettent régulièrement.

Chers adhérents, soyez confiants, votre cause est défendue ! Il est seulement regrettable qu’elle ne le soit pas par ceux qui en ont la mission en application de l’article 10 du statut.

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