Evolution des pensions civiles et militaires selon la situation du Ministère des Finances

Afin de compléter l’information de ses fidèles adhérents et sympathisants, l’ADEFDROMIL met en ligne deux tableaux [cliquer ici] faisant apparaître l’évolution des pensions civiles et militaires de 1999 à 2001 (Source Ministère des Finances).

Ces tableaux font apparaître de manière très précise l’évolution du nombre et des montants des retraites payées par l’Etat.

Sur les 1 011 566 pensionnés civils ayant droit au 31 décembre 2001, 313 607 bénéficient de la majoration pour enfants, 4 169 de la majoration pour assistance d’une tierce personne, 40 729 de la NBI (Nouvelle bonification indiciaire), 36 196 de l’IMT (indemnité mensuelle de technicité).

Sur les 374 086 pensionnés militaires ayant droit au 31 décembre 2001, 97 281 bénéficient de la majoration pour enfants, 14 951 de la NBI, 26 591 de la majoration gendarmes/pompiers.

Il nous paraît intéressant d’attirer l’attention sur trois points  (détails sur les deux premiers en [cliquant ici]) :

Existence pour les personnels civils du MINISTERE DES FINANCES, d’une indemnité mensuelle de technicité (IMT) créée sur la base d’une disposition insérée dans la loi de finances pour 1990. Elle a fait l’objet d’un décret en 1991 NON PUBLIE AU JOURNAL OFFICIEL. Plusieurs décisions ministérielles sont venues dans des conditions IRREGULIERES élargir et assouplir dans les faits les conditions de mise en oeuvre de ce dispositif dérogatoire et…..coûteux (13 599 005€ en 2001 !), Existence d’une majoration gendarme indépendante de l’ISSP (article R.78 du CPCMR) et d’une majoration pompier (article R.79 du CPCMR), La moyenne de la Nouvelle Bonification Indiciaire servie aux militaires accuse un écart significatif de presque 3 euros par rapport aux fonctionnaires civils (50,95 € contre 53,82 €).

l’ADEFDROMIL démontre ainsi que si l’Etat est capable de satisfaire « en catimini » (et spontanément ?) certaines catégories de ses personnels (fonctionnaires, gendarmes et pompiers), il peut probablement le faire « en toute clarté » pour l’ensemble de ses personnels militaires (oubliés ?) en intégrant dans le calcul de la retraite les primes les concernant (Cf. « L’ADEFDROMIL REVENDIQUE L’INTEGRATION DES PRIMES ET DES INDEMNITES DANS LE CALCUL DES RETRAITES DES MILITAIRES »).

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