Le rapprochement Police- Gendarmerie voulu par le Président de la République ne peut se limiter aux aspects opérationnels. Il doit aussi déboucher sur un rapprochement des conditions de vie et de travail des fonctionnaires et des militaires. C’est logique et c’est ce que pense l’association Gendarmes et Citoyens par la voix de son président Ronald Guillaumont.
Le 4 juin 2009, une première rencontre a eu lieu avec les représentants du syndicat SGP-FO uni depuis à l’UNSA pour former le syndicat majoritaire du corps d’encadrement et d’application de la Police nationale.
Ni les policiers, ni les gendarmes ne réclament la disparition du statut militaire et une fusion pure et simple brandie parfois comme une menace par des syndicats d’officiers de police, par des élus et par l’encadrement supérieur de la gendarmerie.
Cette fusion serait de toute manière difficile à réaliser et surtout couteuse pour les finances publiques déjà mal en point.
Elle poserait brutalement le problème de la sécurité des habitants des zones non urbanisées auquel devrait faire face les élus locaux.
L’association Gendarmes et Citoyens se contenterait, dans un premier temps, du droit de créer des associations professionnelles et d’une meilleure définition du devoir de réserve permettant un usage clair du droit d’expression. C’est ce que rappelle le communiqué commun avec SGP-FO publié vendredi 19 juin 2009.
A terme, on peut penser que le rapprochement Police – Gendarmerie va conduire à une règlementation du temps de travail et d’astreinte dans la Gendarmerie proche de celle existant dans la Police et à la création d’élections et d’associations professionnelles, comme cela existe dès à présent dans la Garde civile espagnole et la Garde nationale républicaine portugaise.
L’Adefdromil, quant à elle, apporte son soutien inconditionnel à l’action de Gendarmes et Citoyens.
Site : http://legendarmecitoyen.forumactif.net/
Lire:
Communiqué de presse du SGP-FO et de l’Association Gendarmes et citoyens
