Un logiciel des armées qui déraille depuis plusieurs mois met dans la gêne des centaines de familles de militaires. Des femmes de soldats sont allées crier leur colère, hier, devant le ministère de la Défense.
Quelques dizaines de femmes de militaires ont réclamé, hier, devant le ministère de la Défense à Paris, lepaiement de soldes et de primes non payées depuis plusieurs mois. Une situation provoquée par des retards et des dysfonctionnements constatés depuis le basculement, en octobre, des 130.000 bulletins de soldes de l’armée de terre sur le nouveau logiciel informatique «Louvois» (Logiciel unique à vocation interarmées de la solde) des armées françaises.
«En voie d’être résolu»
Le problème «est en voie d’être résolu» a affirmé le porte-parole de la Défense, Gérard Gachet. Selon lui, alors que 10% des bulletins de soldes étaient concernés en octobre, ils sont aujourd’hui «entre 2 à 3.000, soit entre 1,5% et 2%». «Lorsque les gens nous signalent des cas, ceux-ci sont réglés dans la semaine qui suit», a-t-il assuré, précisant que 250 personnes travaillaient «sept jours sur sept pour faire cesser ces dysfonctionnements». Plusieursfemmes qui manifestaient ont cependant évoqué, sous couvert d’anonymat, des attentes beaucoup plus longues, notamment en ce qui concerne le paiement de primes accordées à leurs époux lorsqu’ils partent en mission.
«Louvois, tu me dois 4.500euros»
«Louvois, tu me dois….
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« Louvois, tu me dois 4.500euros »
La faute au calculateur ?
« Si des pressions ont lieu, cela ne correspond en aucun cas aux consignes données par le ministère », a affirmé Gérard Gachet.
La faute aux gros lourds qui commandent l’armée de terre, selon cet ancien crâne rasé des joyeuses corpos estudiantines ?
Ne nous trompons pas d’objectifs !
Les responsables sont les contrôleurs généraux des armées Bodin, Piotre, Roudière et Gorenflaux de La Giraudière qui ont autorisé, maintenu, favorisé, le maintien de « pratiques » différentes pour chaque armée et service sur les mêmes indemnités : une demi-douzaine de logiciels RH, « nuit et brouillard » sur les fameuses « règles de gestion spécifiques », pilotes de bureau en solde à l’air, cas de l’indemnitaire outre-mer toujours pas réglé, systèmes de paye anciens cassés avant de faire fonctionner Louvois, etc.
Regardons lucidement l’avenir !
Dès 2016, les logiciels RH et Louvois sont obsolètes : passage à l’opérateur national interministériel de paye et au service interministériel des pensions de l’Etat.
Messieurs Bodin, Piotre, Roudière et Gorenflaux de La Giraudière, soyez heureux du gâchis humain et financier que vous avez provoqué par votre inaptitude à décider.
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