Traumatismes de guerre : le ministre promet « une nouvelle stratégie » (Nathalie Guibert)

A l’heure du retrait d’Afghanistan, la question des blessures psychiques des soldats revient en force sur le devant de la scène. Le ministre de la défense a clôturé mercredi 24 octobre à Paris le premier colloque organisé par la défensesur le sujet, en promettant une « nouvelle stratégie « . En dépit de la grande expertise acquise par ses médecins militaires depuis les boucheries de la guerre de 1914, la prise en charge de ce problème par l’institution a été récente. Elle souffre encore de lacunes. Des familles de soldats ont récemment témoigné de leur désarroi et de leur solitude.

« Il a fallu attendre la première guerre du Golfe, le Rwanda et surtout l’Afghanistan pour que ces blessures invisibles nous interpellent à nouveau, cette fois de façon décisive », a déclaré Jean-Yves Le Drian. « L’enjeu, a indiqué le ministre, est delever ce voile d’invisibilité qui pèse encore, pour une part, sur ces traumatismes dont on ne soulignera jamais assez la gravité. » Pour lui, « il est clair que le volume et l’intensité des combats auxquels nos soldats ont été soumis en Afghanistan va accroître le nombre de blessés psychiques. Cela impose une nouvelle stratégie ».

Le ministre a cité le nombre de 550 cas de soldats suivis en psychiatrie par le service de santé des armées, soit 150 de plus que le chiffre annoncé officiellement jusqu’alors. Selon lui,….

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