10 ans déjà !!! Les gardes Républicains se rebiffent..(Ronald Guillaumont.)

Oui il y a dix ans déjà, le Lundi 22 octobre 2001,  pour la première fois dans la longue histoire de la Gendarmerie, 54 de nos camarades ont décidé de désobéir à leurs chefs.

Vous connaissez tous le premier régiment de la Garde Républicaine.  Vous le voyez quotidiennement dans votre télé sur les marches de l’Elysée, sabre au clair, présentant les honneurs aux visiteurs de prestige du Président de la République.

Mais ce n’est pas que ça, c’est également l’escadron de motocyclistes qui encadre quelques fois la voiture du chef de l’Etat. Mission aussi jalousée  par la police nationale qui petit à petit pousse les gendarmes vers la porte.

Un régiment destiné à la protection du chef de l’état avant que le président en décide autrement et n’installe ses 400 gardes prétoriens personnels autour de lui. Oui 400 !! aucun chef d’état européen ne s’est jamais offert une garde prétorienne de cette importance.

900 hommes et femmes au Premier Régiment de la Garde, à la discipline exemplaire, à la tenue brillante qui semblent insensibles au soleil brûlant, à la pluie et au froid. Pour tout dire un exemple aussi pour tous les gendarmes lorsque nous parlons de discipline, de valeur au combat, bref de l’état militaire des gendarmes.

Il y a dix ans, une scène incroyable s’est déroulée dans la cour de l’Elysée, 54 gendarmes du 1er régiment d’infanterie de la Garde Républicaine, assurant le service d’honneur à l’Elysée, ont refusé de présenter les armes lors d’un  exercice.

Ce mouvement de protestation d’une ampleur jamais atteinte au sein de la gendarmerie avait pour but de dénoncer les conditions de travail de plus en plus insupportables.

Pour la direction de la Gendarmerie, il ne s’est agi que d’un « mouvement d’humeur » ce qui est dans les faits un refus d’obéissance assimilable à une mutinerie.

Mais qu’en est-il aujourd’hui de la garde républicaine qui dérange tant le pouvoir policier au point de vouloir faire la démonstration que la présidence peut fort bien se passer de ces militaires et de construire son propre service d’honneur pour paraître des petits présidents dans la cour de Beauvau et se faire présenter les honneurs, sabres au clair, par des gardiens de la paix, lors des cérémonies qui y sont organisées.

N’en riez pas, heureusement que la justice à Bordeaux va mettre fin à la mégalomanie ambiante.

Je ne parlerai pas des….

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