Utilité des remontrances ?…OUI malgré le blâme!…

(à toutes les époques, la vérité n’est pas bonne à dire!…)

Ce qui vient d’arriver au Commandant MATELLY ne me surprend pas. En effet, la république d’une part – les révolutions le prouvent avec son cortège de fautes, d’ordres ignobles et de coups de menton, voir les massacres indignes de VENDEE!…- et le ministère de la Défense d’autre part, partagent les mauvais choix de chefs, d’où les mauvaises réactions d’iceux, rappelons nous les « ânes de 1870 », les « limogés de 1914 », le « trou de GAMELIN », tous choix confraternels qui nous coutèrent tant de morts inutiles de braves soldats…

Aujourd’hui, ce brave officier supérieur de la Maréchaussée se voit blâmé pour avoir tenté de contrôler un vilain malaise dont les responsables ne seront pas sanctionnés…Eux!

Souvenons nous de Blaise de MONTLUC, qui, les 4 et 5 novembre 1568, livrait les propos suivants au Parlement de Bordeaux (Commentaires- La Pléiade- page 652 et 653):

« Messieurs, leur dis-je, je voy bien à voz visages que vous n’estes pas hommes pour vous laisser battre. Ceux qui ont la barbe et la teste blanche seront pour le conseil ; mais un bon nombre que je voy icy sont propres à porter la picque. Combien pensez-vous que cela accouragera le peuple, quand il verra ceux qui ont puissance sur leur bien et sur leur vie prendre les armes pour leur deffence ? Nul, n’osera gronder ; voz ennemis seront en peur, quand ils oyront que la cour de Parlement s’arme ; ils verront que c’est à bon escient. Et puis tant de jeunesse que j’ay veu dans votre salle entrant ceans, plus propre à porter un corcelet qu’une robe longue, fera le mesme. »

Ainsi, quelles que soient les époques, les vrais chefs se jugent à leur courage et à leurs prises de responsabilité et non à l’écoute de « clercs » trop enclins à condamner tout changement.

Alors pour reprendre un peu de distance avec cet incident, je vous livre la maxime suivante que me livra un jour mon vieux et vénéré beau père, ancien médecin des troupes coloniales qui séjourna longtemps en Afrique, puis dans le désert de Syrie chez la reine Zénobie où il créa l’hôpital de PALMYRE, et le long de l’Euphrate :…

QUI DEVRAIT ETRE CHEF?

Quand le corps humain fut créé, toutes les parties du corps voulaient être chef.

Le cerveau disait:  » Puisque je commande tout, et que je pense pour tout le monde je devrais être chef! »

Les pieds disaient: » Puisque nous transportons le corps là où il le désire et lui permettons ainsi de faire ce que veut le cerveau, nous devrions être chef. »

Et ainsi de suite pour le coeur, les yeux, les oreilles et les poumons.

Enfin le trou du cul se fit entendre, et demanda à être élu chef.

Les autres parties du corps éclatèrent de rire à l’idée qu’un trou du cul puisse être chef.

Le trou du cul se mit en colère, se referma sur lui-même et refusa de fonctionner.

Bientôt le cerveau devint fiévreux, les yeux se croisèrent et devinrent vitreux.

Les pieds trop faibles pour marcher, les mains pendaient sans force, le coeur et les poumons luttaient pour survivre.

Alors, tous supplièrent le cerveau de se laisser fléchir et de permettre au trou du cul d’être chef.

Ainsi fut fait…

Toutes les parties du corps faisaient le travail tandis que le trou du cul dirigeait tout le monde et s’occupait principalement de la merde comme tous les chefs dignes de ce nom.

MORALITE : IL N’EST NULLEMENT NECESSAIRE D’êTRE UN CERVEAU POUR DEVENIR CHEF.

UN TROU DU CUL A NETTEMENT PLUS DE CHANCE…

Regardez autour de vous pour en être convaincu.

Christian L’HUILLIER

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