Le ministère des armées est-il en train de revenir au temps de la marine à voile ? Il convient non pas de se poser la question mais de constater.
Le grand skipper, MAM, comme vous l’appelez usuellement a volé à bord d’un avion militaire, a plongé à bord d’un SNLE etc. mais depuis quelques mois, c’est-à-dire après l’adoption du SGM, elle a lancé plusieurs ordres « Paré à virer ». OH, elle n’a « viré » personne, et aucune personne n’a été « virée » ; mais tout de même, après que Madame Ratte eût défendu le nouveau statut général des militaires, elle a été mise à la tête d’un des départements betteraviers. Elle a été remplacée par le contrôleur général des armées Piotre, antérieurement adjoint au directeur du cabinet de MAM, c’est-à-dire par quelqu’un de plus docile, en apparence, tout au moins.
Le directeur de la fonction militaire et du personnel, après avoir conduit la réforme du SGM, s’est lancé dans la glose de son oeuvre en publiant un ouvrage « savant » sur le vin nouveau, cuvée SGM ; il a été remplacé dans ses fonctions par le contrôleur général des armées Roudière.
Il n’est pas étonnant que vous attendiez, encore, le train annoncé des décrets d’application du SGM ! Quand un bateau vire, il faut du temps pour reprendre son « erre ».
Si vous en croyez le Figaro du 23 septembre, la « cohabitation est délicate sur le porte-avions Charles de Gaulle ».
Cohabitation : même pas le PACS !
Si vous le saviez : ça tangue quelque part comme jadis dans la marine à voile, on vire, on tire des bords, Attention à la prochaine bouée.