L’affaire des pompiers de Paris a remis sous les projecteurs la pratique du bizutage, qui perdure même si elle régresse. « Nous recueillons chaque année des témoignages pour 25 affaires de bizutage, la majorité de ces affaires touche le milieu éducatif, puis les militaires, cela va des formations pour le monitorat à des gens des grandes écoles », a déclaré la présidente de l’association contre le bizutage, Marie-France Henry. « Il n’y a pas de bizutage banal à partir du moment où il y a des actes humiliants, cette pratique bénéficie trop souvent de la bienveillance de l’encadrement, avec des gens qui se disent « ils sont majeurs, ils savent ce qu’ils font »», quand l’encadrement est vigilant, « le bizutage recule », ajoute Mme Henry.
Le bizutage a été interdit lorsqu’il est pratiqué en milieu scolaire par une loi spécifique du 17 juin 1998, portée par Ségolène Royal, ministre déléguée à l’Enseignement scolaire du gouvernement Jospin. Ce texte interdit « d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants » et punit ce délit de six mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende. Hors milieu scolaire, des poursuites peuvent être engagées pour d’autres motifs tels que voie de fait, coups et blessures, voire viol en réunion et violences volontaires.
Le président du syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels, Patrice Beunard, souligne aussi….
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