En avoir ou pas, ou faut-il sauver le gendarme Z. ?

Incontestablement oui. Et pour trois bonnes raisons …

N’avoir qu’une bourse est-ce bien « ready-bittoire » ? Dans les armées en général, la gendarmerie en particulier, il y a tant d’autorités qui en manquent un tantinet qu’il serait dommage pour l’institution de passer à côté d’un futur dont on est au moins certain qu’il en a une. Encore que là, il a tout de même fallu trois visites médicales pour s’en convaincre. En tout cas, nous serons très attentifs au verdict de la quatrième perquisition avant de nous prononcer sur le nombre exact des choses en question (qui traînent par terre, il faut bien l’avouer).

Z. étant possiblement le descendant d’Emiliano, leader révolutionnaire des paysans mexicains cultivant à l’époque la belle cacahouète, sa réintégration au sein de la grande muette avantagerait le moral d’une base morose tout en modérant celui des sphères éminentes, mexicanisées sous Jospin : 1 soldat ; 2 adjudants ; 3 capitaines : on a frisé le wagon de colonels à Noël sans pour autant échapper aux « charrettes » de maréchaux des logis.

Enfin, il est clair qu’un membre (des forces de l’ordre entendons-nous bien), muni d’un seul gesticule doit pouvoir se déplacer (aller et venir) plus aisément. C’est donc une aide à la mobilité de n’en avoir qu’une. Et pour un gendarme, être mobile, c’est plutôt bien, surtout en début de carrière. Plus tard ce sera la blanche, « la pure » comme dirait l’adjudant Di Castra, l’ex-commandant de brigade de Medellin qui lui en avait deux à l’engagement. Mais bon, à cause de Pablo Escobar on ne sait pas trop ce que sont devenues les orphelines. Comme quoi, quand on est dans « la blanche » c’est pas forcément bien d’en avoir deux, répertoriées et cotées en bourse. Un simple monorchide a donc plus de chances d’attraper des narcotrafiquants, non ?

Comme vous le voyez, les bonnes raisons de réintégrer le gendarme Z. dans la gendarmerie ne manquent pas. Et si, malgré tout, ça ne marche pas, on lui conseille la douane ou la police où la devise locale semble tolérer ces petites farces du génome : « pas d’couille pas d’embrouille » ça ne s’invente pas ! Enfin, tout ceci n’est qu’un avis fonctionnel.

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