Atteintes à la réputation sur internet : L’importance de se connaître soi-même, Platon avait raison (Par Anthony Bem Avocat à la Cour)

Exemples de contentieux d’atteinte à la réputation des personnes physiques et morales sur Internet

L’utilisation des réseaux sociaux par les employeurs à l’encontre de leurs salariés pour justifier une sanction ou un licenciement

La première affaire est celle, en 2006, de Catherine Sanderson, secrétaire le jour, blogueuse racontant sa vie intime la nuit sur un blog mais qui a été licenciée par son employeur pour avoir terni l’image de l’entreprise en partageant sur la toile ses frustrations intimes et professionnelles. Or, elle tenait ce blog de façon anonyme et n’a jamais cité nommément son entreprise. Elle a finalement été indemnisée par le Conseil des Prud’hommes et a publié un livre.

En octobre 2006, Stéphanie Gonier, ex salariée de Nissan, a été poursuivie pour injure et diffamation par son ancien employeur pour des propos tenus sur son blog visant à raconter ce qu’elle considère comme une mise au placard, après son retour de congé parental, puis son licenciement et la mise en ligne de courriers échangés avec sa direction sur lesquels des noms apparaissaient. Elle a été condamnée pénalement et a été déboutée de ses demandes par le Conseil des Prud’hommes.

En octobre 2007, Kevin Colvin, stagiaire à l’Anglo Irish Bank, a été remercié par son employeur suite à l’envoi d’un courriel à son supérieur afin de l’informer d’un « évènement familial » l’empêchant de venir travailler alors que le lendemain ce dernier a découvert sur son profil Facebook des photographies du stagiaire déguisé en fée lors d’une soirée d’Halloween arrosée.

En novembre 2008, des employés de Michelin…

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Source: Net-iris Droit et information juridique au service des actifs

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