Pensions militaires d’invalidité : réaction d’un lecteur

Permettez moi une réaction à l’excellent article en objet
tout plein d’humour, en trois points comme de juste :

Pour l’avoir vécu à de multiples reprises, le guerrier
répugne à faire du papier, même s’il est
sensibilisé ; et il est très vrai que le mot
« réforme » l’inquiète un tantinet ;
Si compte-rendu il y a, c’est souvent le chef de corps et son
chancelier qui « plantent » l’administré : par exemple, « le
dimanche, le brigadier untel a effectué une sortie de route » au
lieu de « sur le trajet entre son domicile et le quartier, alors qu’il
venait prendre son service de garde le dimanche… » ;
Il faut dire, pour répondre à l’article, que le
commissaire du corps n’est jamais dans le coup (sauf peut-être
lorsqu’il est OSI, ce qui m’est arrivé le fameux dimanche) ;
à savoir que sur une base aérienne, le commissaire (ou
CSP pour chef du soutien personnel) a sous ses ordres, outre les SAF,
le cercle-mess (SRH) et l’infra, toute la fonction personnel
(chancellerie, BGRH et BRRCP) ; suite à la création
des BGRH par la directive Monchal en 1992, il est intéressant de
se demander pourquoi l’armée de terre n’a pas rationalisé
l’organisation du soutien personnel : sans doute pour caser ses
lieutenants-colonels DEM, et vraisemblablement aussi pour ne pas donner
trop d’importance au commissaire (dans les faits, il reste à ce
dernier la trésorerie, le budget, le vaguemestre et le magasin
du corps) ; la fonction de conseiller juridique appartenant au
commissaire n’est que très rarement utilisée par nos
vaillants brevetés du CSEM.

Lire également :
Les pensions militaires d’invalidité : ou le difficile parcours du combattant

À lire également