Morts en opération

L’ADEFDROMIL salue avec tristesse la mémoire et le sacrifice en opération de deux militaires tués dans un accrochage en Côte d’Ivoire au sein de l’Opération « LICORNE ».

Nos pensées fidèles et sincères vont aux familles de nos deux jeunes camarades.

Qu’il survienne au combat, ou en luttant contre les incendies, ou le grand banditisme, le décès est un sacrifice suprême dont l’éventualité est consentie de manière absolument identique par les uns et les autres, qu’ils soient soldats, sapeurs pompiers, ou membres des forces de l’ordre.

A partir du moment où la possibilité existe d’honorer équitablement les personnes, leur famille et leur mémoire par une décoration à titre posthume, on ne voit pas très bien au nom de quelle différence décerner aux uns la légion d’honneur, et aux autres une décoration subalterne.

La Rédaction

NB : A ce sujet, voici ce qu’un officier supérieur a écrit dans une réponse à une intervention sur le site de la Saint-Cyrienne.

« il ne s’agit pas de « contraindre la nation » mais on peut quand même attirer son attention à certaines occasions. Dans ce cadre, je note ceci : hommage public aux policiers tombés dans l’exercice de leurs fonctions, hommage public aux pompiers tombés au feu, hommage public aux vieux tombés dans l’oubli de leur famille et de leurs voisins. Pas d’hommage public aux obscurs soldats tombés en mission extérieure au service de la Côte d’Ivoire et de la paix. Peut-on, dans ces conditions, affirmer que le lien entre l’Armée et la Nation est solide ? Cette armée n’est-elle pas aussi l’oubliée de la Nation ? Je regrette que notre ministre de la défense … des intérêts des armées n’ait pas réagi. Peut-être est-elle encore en vacances ? Y-a-t-il deux poids deux mesures, ou une hiérarchie dans les hommages publics à rendre ? … »

A l’ADEFDROMIL, nous partageons entièrement le point de vue de cet officier supérieur.

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