Affaire Loustaunau Lacau : le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre, répond au président de l’Adefdromil.

Suite à l’article intitulé: « Le général BOSSER écrit à ses potes à propos de l’affaire Loustaunau Lacau (par Jacques BESSY, Saint-Cyr 1968 – 1970, président de l’Adefdromil – Aide aux victimes)      publié sur le site de l’Adefdromil  le 22 novembre 2018, le Président de l’Adefdromil a reçu du général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de terre une réponse que nous publions ci-après au format pdf: 

 

Lettre Général d’armée Jean-Pierre Bosser   https://www.adefdromil.org/wp-content/uploads/2015/06/article_4620-1-1.pdf

 

NB : Pour la bonne compréhension des lecteurs, l’Adefdromil tient à préciser que le Capitaine Michel Bavoil alors major et chancelier du 8ème RPIMA à Castres de 1979 à 1984  a connu le Lieutenant Bosser comme chef de section et moniteur parachutiste au 8ème RPIMa  de 1982 à 1984. Ils ont notamment participé en 1983 à l’opération Manta au Tchad.

Cet article a 4 commentaires

  1. Anonyme

    Placé en inactivité par retrait d’emploi en 1938 pour avoir créé un réseau clandestin anti-communiste au sein de l’armée, Loustaunau Lacau ne méritait nullement d’être donné en exemple à une promotion de Saint-Cyr.

    Sa conduite courageuse, au feu pendant la première guerre mondiale comme pendant la campagne de 1940 n’efface pas la violation assumée de la discipline militaire , qui est à la fois l’honneur et la servitude du soldat.

    Le fait qu’il a été le fondateur d’un réseau de renseignement au profit des Anglais ne le qualifie pas plus pour donner son nom à une promotion de Saint-Cyr.

    D’autres Saint-Cyriens méritent plus que lui de donner leur nom à une promotion comme Henri Frenay, fondateur et chef du réseau « Combat », ou le général Picquard qui eu le courage de lutter pour la vérité dans l’affaire Dreyfus, au mépris des risques encourus pour sa carrière.

  2. Judex

    Il n’est pas anodin de constater que le nom de Loustaunau Lacau a été repris par des élèves d’un institut dirigé par Madame Marion Maréchal.

    Un hebdomadaire qui ne défend pas des valeurs de gauche a également publié un article laudateur sur LL – article qui occulte évidemment la part d’ombre de Loustaunau, qui a réalisé l’exploit d’être promu de lieutenant-colonel à général par l’effet d’une loi, sauf erreur !

    Cela rappelle d’ailleurs, la loi qui a permis au général Billotte de bénéficier d’une pension de retraite ou d’une solde de deuxième section après 24 ans et 9 mois de services…

  3. Anonyme

    Je crois sincèrement que la page se tourne naturellement, dans un respect mutuel. Le sujet a été abordé et tranché pour la promotion concernée, c’est la démocratie.

  4. Anonyme

    C’est avec délectation qu’est reçue la recommandation de traiter avec vélocité les problèmes de ceux qui font appel à l’ADEFDROMIL , qui s’y consacre avec abnégation depuis sa création , en complément il est vrai du soutien apporté aux cas individuels ou collectifs par le commandement, qui selon la tradition militaire, défend les intérêts des subordonnés face aux inéquités ou illégalités. Nul doute que cette recommandation traduise que le commandement partage désormais les visions de l’ADEFDROMIL, en ce que l’équité et le respect du droit sont des gages d’efficacité de la collectivité militaire, par l’amour du chef ainsi suscité.

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