Servitudes et souffrances militaires dans les armées françaises au XXIe siècle (Jacques Bessy, Président de l’Adefdromil)

Vient de paraître aux Editions l’Harmattan: Servitudes et souffrances militaires dans les armées françaises au XXIe siècle.  https://www.adefdromil.org/wp-content/uploads/2015/06/article_4620-1-1.pdf

Auteur: Jacques Bessy est le président de l’Association de défense des droits des militaires – aide aux victimes (ADEFDROMIL) depuis 2011, après en avoir été le vice-président. L’association compte environ 300 membres. Saint-Cyrien, colonel de gendarmerie (e.r), juriste, il a, dans une deuxième partie de sa vie professionnelle, exercé la profession d’avocat au barreau de Nanterre et celle de juriste d’entreprise dans les sociétés BIC et Louis Vuitton Malletier

Comme l’a écrit Alfred de Vigny, qui fut officier, l’armée est « une chose qui souffre ». Cet ouvrage aborde un thème peu connu de la société et des citoyens : celui de la condition militaire au XXIe siècle. En effet, depuis la fin de la conscription, le service en uniforme repose sur le volontariat de jeunes hommes et de jeunes femmes qui s’engagent pour servir leur pays et défendre ses valeurs. Comment les armées gèrent-elles et traitent-elles leur « main-d’œuvre », en cas de blessures physiques ou psychiques ? Est-il possible de rompre facilement un contrat ? Comment les armées préviennent elles les risques psycho-sociaux ? Les femmes militaires sont-elles discriminées ? Y a-t-il du sexisme dans les armées ? Autant de questions que tout citoyen se pose et auxquelles ce livre répond, à travers le récit de cas personnels, par l’analyse pertinente de rapports officiels et l’expérience de son auteur.

ISBN : 978-2-343-11153-7   Prix: 31 €

 

En vente:

Librairie-éditions L’Harmattan

 5-7 Rue de l’École Polytechnique, 75005 Paris

Téléphone :01 40 46 79 20

 

Cette publication a un commentaire

  1. Anonyme

    Bonjour M. Jacques Bessy. Citation d’Alfred de Vigny : « Bien souvent j’ai souri de pitié sur moi-même, en voyant avec quelle force une idée s’empare de nous, comme elle nous fait sa dupe, et combien de temps il faut pour l’user. La satiété même ne parvint qu’à me faire désobéir à celle-ci, non en la détruire en moi, et ce livre aussi me prouve que je prends plaisir à la caresser et que je ne serais pas éloignée d’une rechute. » Déjà à cette époque, Alfred de Vigny avait un goût prononcé pour cette idée de l’amélioration de la condition militaire, je cite : « Quand l’attention générale est attirée sur une blessure, la guérison tarde peu. Cette guérison sans doute est un problème difficile à résoudre pour le législateur, mais il n’en était plus que nécessaire de le poser. »
    Merci à l’Adefdromil – Aide aux victimes. Pour l’amélioration de la condition militaire…

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