Un sénateur, vice – président de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des forces armées du Sénat demande au CEMA de rappeler à l’ordre « des militaires retraités, qui critiquent sans cesse la politique menée

Un sénateur, Gilbert ROGER, vice – président de la Commission des affaires étrangères, de la défense nationale et des forces armées du Sénat demande au CEMA de rappeler à l’ordre « des militaires retraités, qui critiquent sans cesse la politique menée ».

Il a notamment déclaré:

M. Gilbert Roger. – Je ne crois pas avoir entendu les sénateurs de cette commission dire autre chose que leur confiance et leur soutien à nos armées. J’aimerais que la réciproque fût totalement vérifiée : or des militaires retraités critiquent sans cesse la politique menée ! Avez-vous compétence et qualité pour les rappeler à l’ordre ? Je regrette l’absence de relations entre mon département et l’armée : ne pourrait-on pas relancer des opérations de recrutement au niveau départemental ? Enfin, l’actualisation de la programmation militaire est tout de même appréciable si on la compare à une RGPP qui « tirait à vue » sur les effectifs.

Le président de l’ASAF, le général (2s) Henri Pinard Legry, président de l’Association de soutien à l’armée française (ASAF), par ailleurs adhérent de l’ANOCR, a réagi par une lettre ouverte, d’une remarquable pertinence.

Lire la lettre au format pdf: https://www.adefdromil.org/wp-content/uploads/2015/06/article_4620-1-1.pdf

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NOTE DE L’ADEFDROMIL

L’Adefdromil s’étonne que le sénateur Gilbert ROGER ne se soit pas penché sur le code de la défense avant de déclarer une telle ineptie.

L’état militaire cesse, pour les militaires de carrière, lorsque l’intéressé est radié des cadres, pour le militaire servant en vertu d’un contrat, lorsque l’intéressé est rayé des contrôles (Article L 4139-12)

Le retraité militaire ne possède plus l’état militaire. Il n’est  plus soumis aux dispositions du  statut général des militaires et par conséquent, à une quelconque restriction de sa liberté d’expression.

Concernant l’officier général en 2ème section, il est soumis au devoir de réserve jusqu’à l’âge de 67 ans, âge à compter duquel il perçoit une pension militaire.

Bien évidemment, le retraité ou l’officier général est toujours soumis au respect du secret lié à la défense nationale et au secret professionnel.

Par conséquent, n’en déplaise à Monsieur le sénateur ROGER, les militaires retraités peuvent  critiquer sans cesse la politique menée par le gouvernement sans  être inquiétés. On appelle cela en France tout simplement la Démocratie!

 

 

 

 

 

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Cette publication a un commentaire

  1. Anonyme

    M. ROGER, comment pouvez-vous être aussi sectaire vis à vis des retraités militaires ? Avez-vous déjà effectué votre service militaire ? Si vous aviez fait une carrière longue dans l’ARMEE, vous n’auriez certainement pas cet état d’esprit. Un militaire de carrière (35 ans) se dévoue corps et âme à son pays alors que VOUS n’en n’êtes pas capable ( à voir comment vous vous tenez lors des assemblées au sénat : à savoir DORMIR ). Alors, s’il vous plaît ayez la pudeur de vous retenir de critiquer les militaires retraités qui, une fois leurs obligations « mises au placard » sont des gens comme les communs des mortels mais certainement pas comme VOUS – SIGNE : UN RETRAITE DE LA GENDARMERIE;

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