Le sous-officier supérieur de la Légion étrangère, présenté comme responsable de l’incendie de 1300 hectares de garrigue autour de MARSEILLE est connu de l’ADEFDROMIL pour violences répétées contre des subordonnés.

Communiqué de presse
Vendredi 24 juillet 2009

Par Michel BAVOIL, Président de l’Adefdromil

Paris, le 24 juillet 2009

Association de défense des droits des militaires
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représentée par son président en exercice le Capitaine (e.r) Michel BAVOIL

COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’ADEFDROMIL

LE SOUS-OFFICIER SUPERIEUR DE LA LEGION ETRANGERE, PRESENTE COMME RESPONSABLE DE L’INCENDIE DE 1300 HECTARES DE GARRIGUE AUTOUR DE MARSEILLE EST CONNU DE L’ADEFDROMIL POUR VIOLENCES REPETEES CONTRE DES SUBORDONNES.

L’ Adjudant présenté comme le responsable de l’incendie de 1300 hectares de garrigue autour de Marseille a été dénoncé a deux reprises par des légionnaires en 2007 et 2009 pour avoir exercé des violences contre des subordonnés au cours de séances de formation.

Ces faits ont été signalés au ministre en juillet 2007, puis en février 2009 et à ce jour l’Adefdromil (Association de défense des droits des militaires)  n’a pas été informée de sanctions prises contre ce sous-officier manifestement violent.

Si ce gradé avait été écarté de ses fonctions comme son comportement le justifiait, il n’aurait pas dû diriger une séance de tir sur le camp de Carpiagne.

Pour autant, dans cette nouvelle affaire, ce sous-officier bénéficie, comme tout justiciable, de la présomption d’innocence en matière pénale et d’une procédure assortie de garanties  en matière disciplinaire.

L’Adefdromil sans mésestimer la faute professionnelle grave, dont se serait rendu coupable cet adjudant et qui peut le conduire à la résiliation de son contrat d’engagement, demande à nouveau qu’une répression sévère allant jusqu’à l’éviction des rangs de l’armée  s’exerce contre les auteurs de violences qui semblent bénéficier, à la Légion en particulier, d’une mansuétude inadmissible.

                                                                                                            Michel BAVOIL

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Cet article a 4 commentaires

  1. vert et rouge

    Monsieur BAVOIL,
    Une fois de plus vous dénigrez sans savoir. Le sous-officier dont vous parlez est un de mes amis chers avec lequel j’ai travaillé pendant plusieurs années, jusqu’en décembre dernier où j’ai fait valoir mes droits à pension.
    Si vous savez de qui il s’agit, ce dont je doute fort, vous devriez savoir aussi bien que moi qu’au sein de l’institution il jouit d’une excellente réputation et qu’il est l’image du légionnaire dans toute sa splendeur de soldat. Mais vos sources, déserteurs et autres rebus de la Légion étrangère pour la plupart, ne font pas parties de la majorité de ces légionnaires qui suivraient, les yeux fermés, ce sous-officier au combat.
    En outre, si j’étais à votre place, je me garderai bien de faire des commentaires quant à ce qui s’est réellement passé. En effet, ce n’est pas en passant sa vie dans les bureaux et sous les dorures des état-majors que l’on risque de mourir au combat ou de mettre le feu à la garrigue durant un exercice. Ce qui est arrivé est bien malheureux pour tous les habitants de la région, et je suis de tout coeur avec eux. Si ce sous-officier à réellement commis une faute en tirant des balles traçantes, il sera puni comme il ce doit mais ce n’est pas la peine d’en rajouter. Et si aucune balle traçante n’avait été tirée mais simplement qu’un projectile de 5,56mm ait ricoché sur une pierre, créant ainsi l’étincelle nécessaire à l’incendie?? Et si des balles traçantes ont été tirées, qui les a fait percevoir pour cette séance de tir? etc, etc… il y a tellement d’inconnues qu’il ne faut pas juger et en rajouter. Ce sous-officier est suffisamment mal aujourd’hui pour ne pas lui en remettre une couche. Avez-vous déjà dirigé une séance de tir?? si tel est le cas, mettez-vous un peu à sa place…Vous parler de son soi-disant comportement violent passé, voulez-vous que je vous dise combien de vies ce courageux sous-officier à sauvé, en France pendant des permissions ou à l’étranger durant de nombreuses missions?? La critique est facile, encore faut-il balayer devant sa porte…J’arrête la mon commentaire car ça me dégoûte….

  2. TropDeMensonges

    Un adjudant comme bouc émissaire, c’est toujours aussi facile décidemment !
    Les séances de tir ne sont-elles plus programmées par un « bureau opérations instruction » ainsi que le choix des armes et des munitions ? Et ce programme ne doit-il pas être validé par les autorités du camp de manoeuvre ?
    Ce sous-officier aurait il décidé de son propre chef de diriger un tir dont il aurait lui-même fixé les objectifs et les moyens après qu’il ait « pété un plomb » en afghanistan et qu’il ait décidé d’épuiser un stock de munitions rapportées du pays, ce dont vous me permettrez de doûter.
    Etant légionnaire, il passe forcémment pour « une tête brûlée », ce qui est forcémment bon pour « l’affichage »…
    J’espère pour lui que « le feu médiatique » s’éteigne aussi vite que l’incendie de la garrigue et que la sanction soit proportionnelle à la faute en tenant compte des responsabilités de la chaîne hiérarchique.
    Pour ma part, je me souviens des tirs au canon qui enflammaient Canjuers mais ce camp n’est heureusement pas situé près d’une grande ville. Comme le dit « vert et rouge », n’importe quel munition est susceptible de provoquer un incendie, il s’agit donc d’abord de bien définir les périodes et les périmètres de tir. Et de redéfinir éventuellement la localisation des camp de manoeuvre.

  3. ChRoNoS

    Je rejoins les camarades ayant laissé les deux commentaires précédent.
    J’ajouterai tout de même que la teneur de ce communiqué de presse relève de la plus grande malhonnêteté intellectuelle. En effet, ce communiqué ainsi que l’interview accordé par le vice-président de l’adefdromil au journal « rue 89 » laisse entendre que si les dénonciations faites par l’adefdromil de ce sous-officier avait entrainé son éviction de la légion, cet incendie n’aurait pas eu lieu !
    J’étais adjudant et je connais personnellement ce sous-officier pour l’avoir côtoyé au 1er RE avant mon départ à la retraite. Je vous rappelle à toutes fins utiles qu’il a été récemment décoré de la médaille du courage et du dévouement pour avoir porté secours, au péril de sa vie, à des personnes en danger lors d’un accident de la circulation sur une autoroute.

    Deux choses à distinguer :
    1) S’il avait été évincé de l’armée, cet incident n’aurait pas eu lieu (dixit M. Bessy) : Effectivement, s’il avait été éjecté de l’armée à la demande de l’adefdromil, il n’aurait pas été directeur de tir ce jour là. Un autre S/OFF aurait alors été à sa place comme directeur de tir mais de là à penser que cet incendie n’aurait pas eu lieu relève de la plus pure spéculation.
    En effet, concernant la présence de balles traçantes (en faisant l’hypothèse qu’il s’agissait de lots de cartouches panachés), ce n’est jamais le chef de section qui graille les chargeurs, mais les tireurs eux-même. Ces tireurs devaient probablement être titulaires de leur CATI2 et donc responsables de leurs faits et gestes sur le pas de tir. De plus, on peut tout de même s’interroger sur la présence de balles traçantes dans des régiments du Sud-Est de la France alors qu’il paraît (dixit un premier ministre) que la norme interdit ce genre de munitions. Je me permet une petite observation si d’aventure les officiers responsables de l’enquête de commandement passent lire ces lignes : dans les recommandations de votre rapport, demandez à ce que la livraison des régiments du Sud de la France se fasse à l’avenir avec des barrettes de 5,56 dépourvues de balles traçantes …
    Autant que je me souvienne, lors des séances de tir à Carpiagne, et sur le même pas de tir que celui à l’origine de l’incendie, je n’ai jamais trié les cartouches et enlevé les traçantes, même en plein été et je ne me souviens pas en voir jamais reçu l’ordre …

    2) vous prétendez qu’il a été mis en cause à deux reprises pour des faits de violences envers des subordonnés. Je ne sais pas si ces accusations relèvent de la calomnie portée par des militaires du rang du 1er RE et dont vous faites vos choux gras ou si ces violences ont réellement été commises. Si elles ont réellement été commises, je vous prie de croire que l’intéressé a été sanctionné. Contrairement à ce que vous prétendez dans votre communiqué de presse, le commandement de la légion étrangère sanctionne avec la plus grande sévérité toute forme de sévices et brimades commises par des cadres envers des subordonnés.

    A titre d’exemple, j’ai eu à connaître en 2006 ou 2007, du cas d’un sergent-chef envoyé devant un conseil d’enquête pour des raisons de brimades envers ses subordonnés. Il se trouve que ce sergent-chef a, pour la circonstance, adhéré à votre association. Il a d’ailleurs été brillamment défendu par Maître Ducrey, avocat avec lequel vous l’aviez mis en relation. Pour ce cas, je n’ai pas souvenir que l’adefdromil se soit fendu d’un courrier au MINDEF pour demander son éviction ! Et autant que je me souvienne, les cas de brimade de ce sergent-chef étaient autrement plus graves que ce que vous reprochez à cet adjudant ! Y aurait-il deux poids et deux mesures entre les S/OFF violents adhérents de l’adefdromil et les autres ?

    Je suis un lecteur régulier de votre site, et je partage nombre de vos analyses et en particulier celles concernant les conditions statutaires d’engagement à titre étranger qui doivent, à mon avis, évoluer. Mais en ce qui concerne ce communiqué de presse, il me semble plus relever d’un bon coup de pub pour l’adefdromil que d’une réelle réflexion sur l’affaire de l’incendie.

  4. ChRoNoS

    De plus, sur le contenu de ce communiqué de presse et plus particulièrement des accusations de violences de cet adjudant, je constate que vous ne lui accordez pas la présomption d’innocence !
    Comme je l’ai dit, soit il a réellement commis ces violences et il a été sanctionné, et dans ce cas, le MINDEF ne va certainement pas à vous en rendre compte ; soit il n’a pas commis ces violences et fait l’objet d’accusation diffamatoire de la part de militaires du rang et dont vous faites l’écho sans même avoir pris la peine d’en vérifier la véracité.

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