Les psychiatres sont-ils à la botte du commandement pour éliminer les personnels gênants ou indésirables ?

Plusieurs cas tendent à démontrer que l’armée utilise le concours des psychiatres militaires pour éliminer les indésirables de ses rangs. Toutes les catégories et tous les grades sont concernés.

Jacqueline C. secrétaire médicale, indésirable sur son lieu de travail, est placée en congé de longue durée pour maladie par le psychiatre. L’adjudant LEBIGRE, harcelé moralement à La Réunion, devait être soumis en France à des examens psychiatriques : Il est soustrait in extremis à un rapatriement sanitaire abusif par le juge des référés. Christel F., soldat de 1ère classe, harcelée moralement et sexuellement, est éliminée de l’armée après classement P4 dans des conditions suspectes par un psychiatre. Elle se bat avec l’ADEFDROMIL devant les Tribunaux pour faire annuler cette décision.

Aujourd’hui, c’est au tour du médecin principal PIERRE. En conflit avec l’armée, il est dirigé vers un psychiatre. Celui-ci  le déclare apte à reprendre le service pour changer d’avis six jours après ! Sa maladie mentale ? Avoir osé dénoncer des faits avérés ! Il n’a ni lèpre ni polio mais son chef de corps n’en veut plus…

Dans son livre « POUR QUE L’ARMEE RESPECTE ENFIN LA LOI », Michel BAVOIL, Président de l’ADEFDROMIL, raconte l’histoire véridique d’un général qui tente d’éliminer un officier supérieur en l’envoyant d’autorité devant un psychiatre. N’acceptant pas cette fois le rôle que l’on voulait lui faire jouer, le psychiatre a conclu son rapport avec ces phrases admirables :

 « L’institution militaire qui connaît le lieutenant-colonel E. depuis une trentaine d’années reste mieux placée que quiconque pour gérer, aussi bien que possible, « les hauts et les bas » de sa vie professionnelle … apprécier et proposer ce qu’il doit advenir de son évolution de carrière. Le spécialiste des maladies mentales doit ici s’effacer. Il n’a plus rien à dire sauf à rappeler qu’il faut en cette matière (qui touche à l’art du commandement) toujours identifier le moment où il convient de savoir « rendre à César ce qui appartient à César ».

Malheureusement, tous les psychiatres n’ont pas cette audace.

Deux médecins militaires, Marc LEMAIRE et Stéphane LEWDEN confirment dans leur livre explosif publié aux Editions L’HARMATTAN « LA FACE CACHEE DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES » tous ces dysfonctionnements.

Avec ces deux médecins, nous avons envie de crier « Il faut sauver le médecin principal PIERRE mais aussi … le SERVICE DE SANTE ».

La Rédaction

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