La “Légion” du général Lecointre (Par François d’Orcival)

Bruxelles-Bamako. Tout juste 500 Européens mobilisés pour former de quatre à huit bataillons de Maliens… Une chance, la “nation cadre” est française !

Il aura fallu que les Européens s’y mettent à vingt-sept, avec deux pays observateurs, le Canada et la Norvège (membres de l’Otan), pour ne recruter que 500 hommes (et femmes) destinés à la mission de formation de quatre à huit bataillons de l’armée malienne… Un soldat européen pour trois maliens.

Les premiers à avoir répondu à l’appel sont les Espagnols, les Britanniques et les Belges. Ce sont les autres nations européennes qui ont un passé africain : les Espagnols, qui occupèrent jusqu’en 1975 une partie du Sahara (appelée depuis “occidentale”), intéressés par tout ce qui se passe au Sahel ; les Britanniques, qui veulent retrouver de l’influence sur le continent noir ; les Belges, qui n’ont pas oublié leur Congo.

Les contingents envoyés par ces différents États, auxquels se joignent des Italiens, des Suédois et des Allemands, sont bien modestes : quelques dizaines, voire une petite centaine d’officiers et de sous-officiers chacun. Au moins s’agit-il de soldats aguerris, autant que possible francophones, non seulement parce que la “nation cadre” est la France, mais aussi parce que le Mali parle français.

À la tête de cet embryon de “Légion étrangère européenne”, un général français,……

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