Un hommage a été rendu, mercredi, à Jallal Hami, 24 ans, qui est mort noyé à Saint-Cyr lors d’un exercice de transmission des traditions.
Obsèques, mercredi à Saint-Ouen
Un hommage a été rendu, mercredi, à Jallal Hami, 24 ans, qui est mort noyé à Saint-Cyr lors d’un exercice de transmission des traditions. Ses camarades de Sciences Po décrivent un garçon « drôle, sociable, très charismatique ». Il avait intégré la prestigieuse école parisienne grâce aux Conventions éducation prioritaire qui rassemblent les meilleurs élèves de Zep. À un jury qui l’interrogeait sur son principal défaut, il avait répondu« le manque d’humilité ».
Il voulait servir le pays
Né en Algérie, Jallal Hami, sa mère et ses frères avaient fui la violence et l’islamisme en 1992. La famille s’était installée à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Le brillant élève, qui rêvait de voyager et de travailler dans une ambassade, « était très reconnaissant envers la France qui l’avait adopté », souligne son avocate, Me Ingouf. Il voulait servir le pays. Selon Le Canard enchaîné, il aurait été recruté par la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure).
Jallal Hami est entré à Saint-Cyr-Coëtquidan (Morbihan), directement en 3e année, eu égard à son niveau d’études (bac + 5). Dans la nuit du 29 au 30 octobre, alors qu’il participait à un exercice réservé aux élèves-officiers, il est mort en tentant de traverser un étang. Il avait 24 ans.
Enquête pour homicide involontaire
Hier, une prière pour les morts a été dite à son intention, à…
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