Militaires tués en Guyane: ouverture d’une information judiciaire

Le parquet de Fort-de-France (Martinique), en charge de l’enquête sur les deux soldats tués en Guyane, va ouvrir vendredi une information judiciaire notamment pour « meurtres et tentatives de meurtres en bande organisée » a indiqué le procureur Claude Bellenger jeudi.

Le procureur de la République de Fort-de-France Claude Bellenger, en charge de la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS), qui dirige l’enquête sur la mort deux militaires du 9e RIMA à Dorlin (Sud-ouest), a indiqué à l’AFP qu’il ouvrirait « vendredi matin » une information judiciaire pour « meurtres et tentatives de meurtres en bande organisée, associations de malfaiteurs, détention et port d’arme prohibée de 1ère catégorie » dans cette affaire.

M. Bellenger s’est rendu en Guyane sur la zone de Dorlin mercredi alors que les autorités y mènent une vaste opération de sécurisation et de souveraineté national et que les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Cayenne, spécialisés dans la lutte contre l’orpaillage illégal, ont investi la scène du crime 15 jours après l’accrochage mortel.

« Une dizaine de personnes ont été trouvées sur place par des gendarmes » a expliqué le Colonel Laumont, commandant de la gendarmerie de Guyane. « Nous avons procédé à des auditions de simples témoins et ramené à Cayenne ceux qui nous intéressent » a-t-il ajouté. « Cinq ou six ont fait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) » a-t-il poursuivi.

« Des étuis de balles de différents calibres » ont également été retrouvés sur le sentier où a eu lieu l’accrochage avec les orpailleurs clandestins qui est aujourd’hui sous contrôle, a révélé M. Bellenger. Selon le colonel Laumont, « un directeur d’enquête, sept enquêteurs et deux techniciens de la section criminelle de la gendarmerie de Cayenne sont sur les lieux de l’accrochage actuellement ». Ils sont accompagnés de deux techniciens de l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) qui ont déjà déterminés « les angles de tirs sur l’hélicoptère de la gendarmerie » touché le 27 juin a expliqué le commandant.

Par ailleurs, M. Laumont a précisé que….

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