10 juin 1944 : le massacre de 642 civils à Oradour sur Glane. In memoriam

A l’heure où on tue sans vergogne et sans retenue en Syrie, il faut se souvenir du massacre gratuit de 642 civils à Oradour sur Glane à une vingtaine de kilomètres au nord ouest de Limoges, le 10 juin 1944.

Ce massacre a été perpétré par la troisième compagnie du régiment SS « Der Führer », qui appartenait à la deuxième division SS « Das Reich ». Des Alsaciens, qui ont déclaré par la suite, avoir été incorporés de force, ont participé à cette opération, qui s’est terminée par le pillage et l’incendie du village.

On  suppose que ce crime visait à dissuader la résistance d’attaquer les unités allemandes remontant vers le front de Normandie et à terroriser les populations.

Malheureusement, les responsables de ce crime de guerre sont restés largement impunis.

Le général Lammerding, commandant la division, n’a jamais été inquiété et est mort dans son lit en 1971.

Le commandant Dickman a sans doute été tué en Normandie.

On a jamais su ce qu’est devenu le capitaine Kahn, adjoint de Dickman, semble t-il blessé lors d’un bombardement.

Seul, le lieutenant Barth fut condamné à la prison à vie à Berlin Est en 1983. Libéré en 1997, il est décédé dans sa ville natale en 2007.

Une délégation de l’Adefdromil et de Militaires et Citoyens s’est rendue à Oradour sur Glane en octobre 2011, où elle a été accueillie par le maire de la ville, M. Frugier, et par M. Robert Hebras, l’un des deux survivants du massacre encore en vie, qui, à 87 ans, se consacre sans compter à témoigner sans haine, de la folie meurtrière allemande.

A cette occasion, le colonel e.r Jacques BESSY, président de l’Adefdromil, s’était exprimé.

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