Je comprends la détresse de ces contrôleurs ; il est toutefois dommage de créer une association pour régler des problèmes personnels. Les mutations de tout le personnel doivent être revues surtout sur le plan logistique. Comment concevoir que les prestations dépendent encore du grade, du nombre d’enfants, etc. Si l’armée de l’air veut muter ses sous officiers, il faut qu’elle prenne en charge la totalité de ces mutations et que le personnel ne soit obligé de mettre la main ni à la pâte ni à la poche.
Je regrette que ces contrôleurs ne suivent pas des moyens législatifs pour faire comprendre leurs problèmes importants. Le droit de recours existe et doit être utilisé ; cela oblige la hiérarchie à une reconnaissance obligatoire du problème, un suivi du dossier et donc crée un précédent qui, s’il est multiplié, aura certainement plus de portée qu’une lettre anonyme.
Un contrôleur aérien
Voir aussi :
> Les contrôleurs aériens militaires en colère
