Une nouvelle revue est sortie récemment dans un rayon déjà bien chargé : Légion étrangère. Je m’excuse d’ailleurs auprès des annonceurs qui m’ont envoyé par mail des informations sur la parution de ce magazine, j’avoue être passé un peu vite sur ces courriels. Mais me revoilà avec en main le n°2, à défaut d’avoir acheté le premier volume. Cette revue est éditée par le groupeHommell, en partenariat avec Képi Blanc, le magazine officiel de la Légion Etrangère, et par la société SOTECA, bien connue pour la publication de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire militaire.
Honnêtement, j’étais un peu sceptique, je me suis dit au départ : « Qu’est-ce-que c’est que cet énième magazine à coté de RAID ou d’Assaut d’Yves Debay, qui va encore nous vanter les mérites de la Légion ? ». Au final, après lecture, le résultat est plus nuancé.
– Ca commence plutôt mal, de mon point de vue, puisque les premières pages sont consacrées au discours du général Dary lors de la remise de la Grand-Croix de la Légion d’Honneur au chef de bataillon (ER) Hélie Denoix de Saint Marc… un ancien du putsch des généraux d’Alger de 1961, auquel il a pris une part active en temps que commandant par intérim du 1er REP. Paradoxalement si l’on peut dire, cet homme est aussi un ancien résistant et un ancien déporté. Même s’il a été amnistié depuis le putsch, il y a quelque chose de gênant à honorer ainsi un partisan, en son temps, de l’Algérie française… m’enfin, là, c’est de la politique, passons.
– On trouve ensuite un entretien avec Geneviève de Galard, la fameuse convoyeuse de l’air restée bloquée à Dien Bien Phu lorsque son appareil est endommagé. C’est original et cela apporte une touche de féminité à la revue -qui en a bien besoin pour éviter de tomber dans les stéréotypes… – le dossier du numéro est consacré à Camerone. Plutôt que de faire le sempiternel récit de la résistance héroïque de la compagnie de légionnaires dans cette hacienda mexicaine, le 30 avril 1863, la revue choisit plutôt de mettre en…..
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