Afghanistan : le message du capitaine sacrifié (Par Frédéric Pons)

Décédé après soixante-sept jours d’agonie, Christophe Schnetterle combattait les amis et les idées de Mohamed Merah. Sa “mort pour la France” donne un sens à notre engagement. Elle nous oblige.

A 45 ans, dont vingt-six sous l’uniforme au service de la France, le capitaine Christophe Schnetterle avait gardé l’enthousiasme intact du jeune volontaire qui s’était engagé en janvier 1986. D’abord sous-officier, son esprit volontaire, son goût du travail et ses qualités techniques l’avaient conduit à tenter et à réussir ensuite le concours d’officier d’active, bel exemple de promotion par le seul mérite.

Après de nombreuses opérations extérieures, cet artilleur rayonnant, aimé de ses hommes, avait rejoint l’Afghanistan en septembre 2011. Il servait dans une mission cruciale et exposée, l’une des clés de la réussite de notre engagement sur ce théâtre difficile : la formation et l’encadrement de la jeune armée afghane, tâche menée au sein d’une équipe de conseillers militaires français intégrée, nuit et jour, au sein d’un bataillon afghan.

C’est là que Christophe Schnetterle a rencontré son destin, mitraillé le 20 janvier par un soldat afghan qui visait le groupe où il se trouvait. Cette traîtrise faisait quatre morts et quatorze blessés dans les rangs français.

Gravement touché, Christophe a lutté pendant soixante-sept jours contre la mort. Ses yeux clairs et confiants se sont fermés à jamais, le 27 mars, à l’hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce (Paris). Il laisse une épouse et deux jeunes filles.

Le sacrifice du capitaine Schnetterle est dur à supporter, comme celui des….

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