Les 20 jours d’actif service du colonel de réserve (Daniel Dartigues)

Cadre chez Séolis, le Chauraisien Claude Boisson est l’un des douze réservistes opérationnels à la délégation militaire départementale.

Qu’est-ce qui pousse un cadre dans le civil – responsable de la relation avec les élus à Séolis – à consacrer depuis trente ans une partie de ses congés à la chose militaire ? Contractuel avec le ministère de la Défense et des Anciens Combattants au titre de l’engagement spécial dans la réserve, le Chauraisien Claude Boisson, 52 ans, marié, trois enfants de 22, 20 et 12 ans, répond illico :« D’une part la volonté de servir les autres, dans un milieu encadré, structuré et opérationnel. D’autre part l’échange et l’enrichissement personnel auprès de militaires d’active ». S’il garde un souvenir ému de « son » défilé sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 1981, pendant son service national à Saint-Cyr-Coetquidan (cinq mois de formation pour l’élève officier de réserve) et à l’Ensoa (aspirant), le quinquagénaire mesure le changement opéré. « J’ai connu deux mondes de réserviste : celui d’avant 1989 et la chute du mur de Berlin, où une approche de masse s’imposait pour une éventuelle mobilisation face à l’envahisseur communiste ; celui d’après la chute, avec suspension de la conscription entraînant une dimension restreinte de compétence et de réservistes opérationnels. »

Accès au «  confidentiel défense  »

Lieutenant de réserve au terme de son appel sous les drapeaux, capitaine en 1986, commandant en 1999 après avoir été reçu au concours d’officier de réserve du service d’état-major, l’équivalent de l’Ecole de guerre pour les militaires d’active, Claude Boisson est passé lieutenant-colonel en 2004 puis colonel en 2010. Mais, la fonction primant le grade, l’officier rentre dans le rang lorsqu’il fait partie des….

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