La piste d’anciens paras néonazis abandonnée à Toulouse (Par Nathalie Guibert et Yves Bordenave)

La piste d’un ancien militaire issu de l’ultra-droite est abandonnée dans l’enquêtesur les assassinats de Toulouse et de Montauban, a-t-on appris mardi après-midi de source policière. Les enquêteurs ne la privilégiaient pas. Mais ils l’avaient cependant, explorée, comme toutes les autres, pour tenter de retrouver l’homme qui, depuis le 11 mars, a tué sept personnes. L’hypothèse qu’une affaire interne au 17e régiment du génie parachutiste de Montauban ait pu expliquer que trois de ses soldats figurent parmi les victimes des 11 et 15 mars avait conduit à ce rapprochement.

Selon nos informations, les emplois du temps de trois anciens militaires du 17e RGP, accusés, en 2008, d’une mise en scène néonazie dans leur caserne, ont été vérifiés. Leur participation aux assassinats a été écartée. Il n’a pas été besoin de les entendre. Même à distance, les services n’avaient pas perdu de vue les trois hommes depuis quatre ans.

Début avril 2008, la Dépêche du midi et le Canard enchaîné révèlent les agissements de trois soldats du 17e RGP, pris en photo en train de faire le salut nazi avec un drapeau à croix gammée dans une chambre de la caserne. C’est un militaire du régiment, en conflit avec sa hiérarchie, qui a parlé. Le sergent Jamel Benserhir dénonce des actes et un climat de racisme. Il témoigne dans laDépêche du 3 avril 2008 : « Plusieurs soldats ont des tatouages particulièrement explicites. Sur les casiers, ils placardent des affiches de propagande nazie. »

BOUES NAUSÉABONDES

Le colonel chef de corps du 17e RGP avait saisi le parquet. Mais le cliché en cause datait de 2004. L’affaire étant prescrite, elle a été classée sans suite le 17 avril 2008. Quant au ….

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