La radio RTL a recueilli le témoignage d’un témoin de la fusillade de Montauban, qui a coûté la vie à deux militaires et en a blessé grièvement un troisième. Selon cette femme, le tireur, dont elle a entraperçu le visage, porte un tatouage sous l’œil gauche.

Son témoignage a été entendu par les enquêteurs. La police a met tout en œuvre pour élucider ces meurtres ainsi que celui de dimanche dernier à Toulouse: «Notre objectif numéro 1 c’est d’identifier au plus tôt le meurtrier pour le mettre hors d’état de nuire avant un éventuel troisième forfait. Des moyens énormes sont engagés pour cela. C’est une affaire sans précédent», explique une source proche de l’enquête. Entre 50 et 60 officiers de police judiciaire, dont des renforts venus de services spécialisés parisiens, comme la sous-direction antiterroriste (SDAT), sont mobilisés. Dans leurs investigations, les enquêteurs disposent d’une dizaine de témoignages, d’images de caméras de vidéosurveillance pour Montauban, d’un chargeur de l’arme utilisée et des douilles abandonnées sur place. «On ne part pas de rien, on a des éléments à exploiter» mais «je crois que ce sera un travail de longue haleine», estime la même source. Seule certitude pour l’instant: c’est bien la même arme qui a servi à Toulouse et à Montauban. Selon l’étude balistique, il s’agit d’un pistolet automatique tirant des balles de calibre 11,43, une arme qu’on peut acheter en armurerie, selon le procureur de Toulouse, Michel Valet.
Les enquêteurs cherchent le mobile
Le directeur central de la PJ en personne, Christian Lothion, est venu de Paris pour participer à l’enquête. Il est arrivé avec ses meilleurs spécialistes pour épauler le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse, saisi des faits. Parallèlement, la….
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