Une seule et même arme semble avoir servi pour abattre trois parachutistes jeudi à Montauban et un quatrième le dimanche précédent à Toulouse.
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Le tueur, qu’il soit seul ou membre d’un groupe, court toujours, même si tous les moyens techniques sont déployés pour tenter de remonter sa piste. Le directeur central de la PJ en personne, Christian Lothion, est descendu de Paris pour participer à l’enquête. Il est venu avec ses meilleurs spécialistes pour épauler le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse, saisi des faits. Parallèlement, la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la PJ, même si elle n’est pas encore saisie officiellement, travaille sur l’hypothèse du «loup solitaire», un tueur fanatique en somme, qui se serait «auto-alimenté».
Mais les mobiles des crimes restent à établir. «Ces actes peuvent avoir une connotation anti-institutionnelle», remarque un préfet qui suit de près le dossier, place Beauvau. La sécurité militaire travaille d’ailleurs d’arrache-pied pour tenter d’identifier qui pourrait avoir une dent contre les régiments parachutistes visés, du 1er RTP toulousain au 17e RGP montalbanais. Un ancien militaire en pleine rébellion? Un antimilitariste devenu violent?…
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