Militaires assassinés : la même arme utilisée (Par Jean-Marc Leclerc)

Une seule et même arme semble avoir servi pour abattre trois parachutistes jeudi à Montauban et un quatrième le dimanche précédent à Toulouse.

«C’est une affaire très grave. Ce ne sont pas de simples faits divers, mais de véritables exécutions». Dans l’entourage du ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, la succession d’assassinats de militaires à Toulouse puis àMontauban, à seulement quelques kilomètres de la ville rose, ressemble fort à une série. «Un lien est établi. Il est possible que la balle tirée à Toulouse et les balles tirées à Montauban proviennent d’une seule et même arme», a indiqué vendredi le procureur.

Le tueur, qu’il soit seul ou membre d’un groupe, court toujours, même si tous les moyens techniques sont déployés pour tenter de remonter sa piste. Le directeur central de la PJ en personne, Christian Lothion, est descendu de Paris pour participer à l’enquête. Il est venu avec ses meilleurs spécialistes pour épauler le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse, saisi des faits. Parallèlement, la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la PJ, même si elle n’est pas encore saisie officiellement, travaille sur l’hypothèse du «loup solitaire», un tueur fanatique en somme, qui se serait «auto-alimenté».

Mais les mobiles des crimes restent à établir. «Ces actes peuvent avoir une connotation anti-institutionnelle», remarque un préfet qui suit de près le dossier, place Beauvau. La sécurité militaire travaille d’ailleurs d’arrache-pied pour tenter d’identifier qui pourrait avoir une dent contre les régiments parachutistes visés, du 1er RTP toulousain au 17e RGP montalbanais. Un ancien militaire en pleine rébellion? Un antimilitariste devenu violent?…

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