Le 17 ne répond plus … faites le 15 !!

Je viens de relire à tête reposée l’intervention du Lieutenant Colonel (er) PUJOL sur le site de l’Adefdromil le 3 avril … Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble conserver un assez mauvais souvenir de ses Chefs comme de ses congénères d’origine Saint Cyrienne (l’auraient-ils empêché d’accéder aux dernières marches de son parcours ? …). Sans doute a-t-il d’excellents motifs pour cela … une carrière nous le savons tous, réserve bien souvent, hélas, autant de déboires que de satisfactions. Je ne suis pas plus Saint Cyrien que Gendarme et je me crois donc assez bien placé pour lui répondre en toute objectivité.

Nous vivons de toute évidence une période difficile. Des obstacles d’ordre économique menacent de nombreux secteurs d’activité. Les conditions matérielles, la gestion des personnels et par conséquent l’ « ambiance » en souffrent. Les perspectives de carrières sont obérées par de graves difficultés. Pas plus que le reste du Pays, les Armées ne sont épargnées … la Campagne Présidentielle s’en fait l’écho tous les jours.

Mais bien au de là de ses griefs, (car l’expression, à fortiori pour un retraité, est devenue Dieu merci un droit !) ce qui me choque dans le contenu de ses réflexions c’est qu’elles n’abordent que le « côté matériel » de l’analyse. On cherche en vain un argument concernant la mission, la vocation, le service … « le métier ». A-t-il au moins éprouvé un début de satisfaction à exercer sa profession ? Quel souvenir en garde-t-il ?

Tout ceci prolonge et renforce donc les interrogations que je me posais concernant l’interminable débat sur « l’avenir de la Gendarmerie », sa Militarité et confirme ce diagnostic que j’hésitais à vous faire parvenir :

La « vieille dame » est malade …

Il faut bien cette fois ci nous rendre à l’évidence … Les différentes analyses que nous avons été amenés à faire au cours de ces dernières semaines et plus particulièrement l’interprétation du scanner de ses sites ont fini par nous convaincre : les organes vitaux sont atteints . Non seulement le corps, les membres mais « la tête » elle-même sont touchés. Ses propos apparaissent décousus, incohérents et parfois même … orduriers.

Nous n’avons pas su tenir compte des précédentes crises de 1989 puis de 2001, privilégiant des traitements de fortune superficiels et passagers aux thérapies plus énergiques. L’infection est présente, l’odeur propagée par le « GEC » interdit d’en douter. Le mal résiste aux traitements habituels, car l’organisme s’est habitué aux antibiotiques et aux médicaments « de confort »

Aujourd’hui, il nous faut être conscients que si nous voulons préserver l’essentiel … une amputation s’impose ! Pire encore : il est à craindre que la maladie soit fortement contagieuse et nous devons donc envisager de manière urgente de la changer d’établissement avant de procéder à une énergique décontamination.

C’est ce que nous attendons de son médecin traitant, qui pour ne pas avoir à régler le problème s’est jusqu’à ce jour … contenté de l’ignorer !

Le voici au pied du mur !!

Les voisins de chambre …

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