Une lecture brutale de l’article qu’a fait paraître le « Canard enchaîné » dans son numéro du 3 janvier 2007, rediffusée par l’Adefdromil quelques jours plus tard, nous dresse un tableau bien sombre des conditions de vie de 13,5 % des effectifs de nos Armées … une vision qui ne correspond pas semble-t-il, au tableau idyllique que nous présente la « Communication officielle ». Fort heureusement, Brigitte ROSSIGNEUX veille !
Que faut-il en penser ?
Oui ! … un Officier féminin qui vient de vivre une maternité difficile doit voir ses droits reconnus conformément à la réglementation en vigueur, dans les Armées aussi bien qu’ailleurs. Le conseil Constitutionnel vient d’ailleurs de le confirmer très officiellement.
Oui ! …il est intolérable de se livrer à une discrimination illégale, au sein d’une Institution appartenant à un Pays qui a une fois pour toutes « libéré le sexe ».
Oui ! … il faut mettre fin à ces « plaisanteries déplacées » et à ces harcèlements de mauvais goût … chez les Pompiers de Paris comme ailleurs. Il y a certainement d’autres façons de se détendre à la « pause café »
Une fois que ces faits auront été sanctionnés et que les mesures auront été prises afin qu’ils ne se reproduisent pas, n’oublions pas tout de même qu’une Armée Professionnelle qui a la prétention d’être opérationnelle et vocation « à se projeter » doit être rustique motivée, cohérente et disponible (c’est le CEMAT qui le dit …) car la guerre qui l’attend sera peut-être à 13% en jupon mais sûrement pas …« en dentelle » !!
N’oublions pas non plus qu’il n’y a pas d’Armée sans Commandement ni de commandement sans Autorité et qu’il serait dangereux de lui porter atteinte trop souvent et de manière irresponsable.
Les choses évoluent vite …déjà certaines armes collectives servies autrefois « en binôme » se prêtent sans inconvénient à « une mise en oeuvre pacsée » et bientôt ( pourquoi pas ? ) il faudra envisager la création de GMC ( garderies militaires en campagne … ) sur les théâtres opérationnels à « moyenne intensité » , qui permettront le rapprochement familial .
Entre cette époque, pas si éloignée, où l’arbitraire était la règle, où « réfléchir était le commencement de la désobéissance » où l’Autorité pouvait « régler ses comptes » sans contrôle … et aujourd’hui la tribune quotidienne des « chikayas en tenue Cam », n’y a-t-il pas un juste milieu ?
… il convient peut-être d’y penser.
Finalement, j’ai bien aimé « notre Moyen âge » !!
Mustapha BIDOCHON
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