Anonymes et pseudonymes

L’Adefdromil, ce médicament prescrit sans ordonnance et qui soigne les maux de la défense, a le mérite de libérer progressivement la parole des militaires.

Comme tout organe de publication, nous protégeons nos sources. Nous leur garantissons notre discrétion la plus totale. Nous leur garantissons aussi de ne pas subir les foudres du commandement en autorisant, comme dans le reste de la presse, les publications sous pseudonymes, un peu comme des légionnaires engagés sous identité déclarée.

D’un autre côté, nous constatons que certains par méfiance confinant à la paranoïa, nous écrivent sous anonymat complet. Ce sont souvent des officiers – à en croire le ton et le contenu des écrits reçus – qui souhaitent argumenter contre certains articles publiés sur le site. D’autres voudraient dénoncer des injustices dont ils sont témoins et tentent habilement de nous manipuler en nous faisant parvenir de fausses lettres rédigées par des officiers virtuels pour nous orienter sur des sujets sans doute dignes d’intérêts, mais que nous ne pouvons aborder dans de telles conditions.

Si l’Adefdromil connaît un certain succès, c’est que ses écrits et publications sont crédibles, qu’ils s’appuyent sur des témoignages sérieux et vérifiés. Nous avons une obligation de crédibilité non seulement à l’égard de nos adhérents, de nos lecteurs, mais aussi à l’égard du ministère qui lit attentivement ce que nous publions.

Dès lors, nous ne pouvons prendre en compte des écrits anonymes, dont nous ne pouvons contrôler la teneur et connaître leur auteur.

Pour reprendre un mot célèbre et quel que soit votre grade : « N’ayez pas peur » ! Ecrivez-nous ! Alimentez le débat par des articles de fond, structurés, argumentés et nous vous publierons sous pseudo même si, au fond, nous ne partageons pas votre point de vue. La liberté d’expression ne s’use que si l’on ne s’en sert pas ! En revanche, nous ne pouvons engager des discussions avec des intervenants comme sur un forum. D’autres sites en disposent…

Alors un peu de courage, tombez le masque ! Ou plutôt, faites preuve de beaucoup de bravitude pour une meilleure comprenance !

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