Sécurité des biens et des personnes : lutte et prévention contre la délinquance et la criminalité.

Chargé d’assurer la sécurité partout et pour tous, le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration a engagé, sous l’autorité du Président de la République et du Premier ministre, une action déterminée, fondée sur une mobilisation totale des préfets et des forces de l’ordre, avec un objectif simple : faire reculer la délinquance.

D’importantes réformes sont mises en oeuvre pour adapter les modes d’action aux nouveaux enjeux de la délinquance et optimiser l’organisation des services.

Il en est ainsi, par exemple, du rapprochement, historique, entre la police et la gendarmerie, gage de complémentarités et de synergies opérationnelles, du recours accru aux technologies (vidéoprotection, police technique et scientifique, etc.), ou de l’adaptation de l’organisation aux bassins de délinquance avec la police d’agglomération.

Des réponses ciblées sont apportées à chaque forme de délinquance, par la mise en oeuvre de plans d’action opérationnels, ainsi qu’aux réalités territoriales avec la mise en place progressive de brigades spécialisées de terrain.

La sécurité étant l’affaire de tous, le ministre de l’intérieur s’attache à davantage coordonner l’ensemble des acteurs de la sécurité, au premier rang desquels les maires et les polices municipales, ainsi que le secteur de la sécurité privée.

La prévention de la délinquance a toute sa place dans cette action, par exemple en milieu scolaire ou pour mieux protéger les personnes âgées.

Sur le plan des moyens humains, la police et la gendarmerie participent naturellement à la politique de réduction des déficits publics et de diminution du nombre de fonctionnaires, mais les emplois opérationnels sont maintenus et des mesures prises pour recentrer les forces de l’ordre sur leur coeur de métier, la lutte contre la délinquance, en transférant certaines charges « indues » à d’autres administrations, tandis qu’une restructuration des fonctions supports est engagée pour libérer des moyens pour les services opérationnels.

Les moyens juridiques sont également renforcés, avec par exemple la loi « anti-bandes » du 2 mars 2010.

La loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure fournira aux services de police et de gendarmerie des moyens adaptés et renforcés pour répondre aux nouvelles formes de délinquance, par exemple en les dotant de nouveaux outils techniques et en améliorant la complémentarité opérationnelle de l’ensemble des acteurs de la sécurité, telles les polices municipales.

Loin de se « limiter à des discours » cette politique se traduit par des résultats concrets sur le terrain, qui témoignent de l’efficacité de la politique menée, du professionnalisme et de l’engagement sans faille des policiers et des gendarmes au service de la protection des Français.

Elle s’accompagne également et concrètement de nombreuses réformes mises en oeuvre pour moderniser et rationaliser l’organisation des forces de sécurité de l’État.

L’année 2010 constitue la huitième année consécutive de baisse de la délinquance depuis 2002.

Les atteintes aux biens ont diminué de près de 2 % en 2010, les escroqueries et infractions économiques et financières de 4 % et la criminalité organisée et la délinquance spécialisée de près de 7 %.

Si le nombre d’atteintes volontaires à l’intégrité physique demeure préoccupant, la mobilisation des forces de l’ordre permet d’obtenir de premiers résultats et l’augmentation constatée depuis 2002 est sans commune mesure avec celle observée entre 1997 et 2002.

Cette hausse est en effet de mieux en mieux contenue (+ 2,5 % au cours de l’année 2010, après une hausse de + 2,8 % en 2009).

Des résultats spectaculaires sont également obtenus dans la lutte contre les trafics de stupéfiants.

En 2011, cette politique sera poursuivie et amplifiée, avec pour priorité absolue de faire diminuer les violences aux personnes.

Source : JO AN du 01/03/2011 page : 2036

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