Le 16 novembre 2005, après des semaines de tentative de médiation j’ai décidé de relater mon histoire, celle d’une mère de famille et épouse d’un ex-militaire qui tentait vainement de faire valoir ses droits salariaux les plus élémentaires auprès du général commandant des économats des armées.

Ce dernier, m’offre en guise de cadeau de Noël une lettre de licenciement avec prise d’effet au 11 décembre 2005.

3 tentatives de conciliation à l’amiable, 1 tentative de licenciement en août 2005 1 recours gracieux auprès de madame la ministre 1 référé prud’homal plus tard (dont le jugement n’a pas été rendu)

Voilà le triste résultat d’un combat de plus de 5 mois. Que dire ? Que faire ?…

Plus que jamais soyez sur vos gardes. Trop souvent nos droits les plus élémentaires sont bafoués. Alors n’est ce pas difficile dans ces conditions de faire confiance à ceux qui nous commandent ?

Pour preuve de ma bonne foi, voici les extraits des lettres de licenciement que m’a notifié l’économat des armées.

Lettre du 11 août 2005 N° 226/CEA/FFECSA

Objet : Contrat de travail Mme HUSCHMITT

Par la présente nous vous notifions que votre contrat de travail arrivera à échéance le 13 septembre prochain. Ce contrat à durée déterminé ne sera pas renouvelé.

Lettre du 29 novembre 2005 N°7623/DGEA/DORH

Le commissaire général de division …..
Directeur général de l’économat des armées

A

Madame Régine HUFSCHMITT
(Remise en main propre s/c du gérant de la succursale de Mullheim)

Objet : Fin de contrat

Madame,

Vous êtes, depuis le 1er juillet dernier, titulaire d’un contrat à durée déterminée dont le motif de recours est : « Nécessité de pourvoir temporairement un poste dans l’attente de la venue d’un bénéficiaire des mesures de reclassement prévues dans le projet de plan de sauvegarde de l’emploi du CEA/Guyane ».

Je vous informe qu’une décision du tribunal de grande instance de Cayenne rendue le 26 novembre dernier a autorisé la mise en oeuvre de ce plan et que, conformément aux dispositions de celui-ci, l’emploi que vous occupez doit à présent revenir à un salarié du comptoir de Guyane dont l’emploi est supprimé.

Votre contrat comportant une période minimale qui est révolue, je vous prie de bien vouloir noter qu’il cessera au 10 décembre 2005 inclus. Vous recevrez avec la paie du mois de décembre l’ensemble des documents relatifs à la cessation du contrat.

Veuillez agréer …

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