Le saviez-vous ?

Vous connaissez le refrain : « ah si j’avais su », si vous ne savez pas, vous allez savoir.

Eh oui, c’est grave : un colonel vient d’être nommé général de brigade au 1er août 2005, jusque là rien de spécial, mais c’est la suite : « et chargé du retour à la vie civile des officiers généraux ». On licencierait donc dans les rangs des généraux ?

Et pour exécuter cette délicate mission il dispose à la caserne de Reuilly d’une cellule « ad hoc », ce n’est pas le haddocq du célèbre capitaine, mais c’est « ad hoc » quand même. C’est la cellule « retour à la vie civile des officiers généraux ».

Oui, c’est une très grave question dont s’occupe le Premier Ministre. Les généraux ont de petits problèmes, eux aussi « le simple financement de la scolarité étudiante des enfants impose souvent aux officiers généraux de trouver un complément de ressources » lit-on dans un superbe rapport. Alors qu’est-ce que cela doit être pour les autres de la piétaille militaire ?

Le Conseil économique et social aurait même été saisi de « la problématique » de la question !

L’OSD (observatoire social de la défense) a été invité à se préoccuper de cette question ; il est même prévu de faire suivre « une session de prise de conscience du retour à la vie civile »

Mais comme le note entre parenthèses l’auteur de ce docte travail : (on ne reconvertit pas également caporal au général), voilà le fin mot de l’histoire.

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