Selon un message du 22 mars 2005 dont la teneur a été gardée secrète jusques à début mai, les femmes et les enfants des militaires du 43ème BIMa de Port Bouet, doivent être rapatriés de Côte d’Ivoire cet été. Le motif officiel invoqué sur place : problème de sécurité lors des élections d’octobre 2005.
Pour les épouses de militaires, ce prétexte est fallacieux. Elles s’en expliquent très longuement dans une lettre adressée au Président de la République (cliquer ici pour lire la lettre), au Ministre de la Défense (cliquer ici pour lire la lettre) et au Chef d’Etat-major de l’armée de terre (cliquer ici pour lire la lettre). Des lettres individuelles ont également été adressées à ces mêmes autorités.
Ce rapatriement anticipé est d’autant plus surprenant que les familles des cadres et employés de grands groupes industriels français doivent revenir sur le territoire ivoirien cet été.
Beaucoup s’interrogent sur la sincérité des comptes rendus adressés aux plus hautes autorités de l’Etat et des pressions semblent exercées sur les époux pour tenter d’obtenir le silence des épouses…
La Rédaction de l’ADEFDROMIL