Avis de vacance: poste de directeur général à l’institution sociale des armées

Avis de vacance d’un emploi de directeur général d’établissement public (institution de gestion sociale des armées)

L’emploi de directeur général de l’établissement public « institution de gestion sociale des armées » est susceptible d’être vacant à très brève échéance.
Catégorie : ouvert aux fonctionnaires de catégorie A+ et aux personnels non titulaires.
L’emploi s’exerce à la Caserne Saint-Joseph, rue du Lieutenant-Colonel-Pierre-Chiarelli, 20600 Bastia.

Description de la structure et de ses fonctions

Créée par la loi n° 66-458 du 2 juillet 1966, l’institution de gestion sociale des armées (IGESA) est un établissement public, à vocation essentiellement sociale, qualifié d’établissement public industriel et commercial (EPIC) à but non lucratif dans le code de la défense en 2005 (article L. 3422-1). D’une manière générale, l’IGESA est chargée de gérer les activités sociales, médico-sociales ou culturelles décidées par le ministère des armées. L’établissement est placé sous la tutelle du secrétariat général pour l’administration/direction des ressources humaines/service de l’action sociale des armées.
L’IGESA est aujourd’hui un acteur majeur dans la mise en œuvre de la politique sociale des armées. Ainsi, elle intervient pour le compte du ministère pour le paiement d’aides ou de prestations sociales délivrées aux ressortissants, et assure la gestion des prêts (prêt personnel, prêt d’accession à la propriété…). Le rôle de l’IGESA est de mettre en œuvre les activités sociales, culturelles et de vacances-loisirs décidées par le ministère des armées. C’est ainsi que l’institution gère les établissements sociaux (établissements d’accueil de jeunes enfants, centres sociaux…) et propose une offre de vacances-loisirs diversifiée, à des tarifs sociaux (calculés en fonction des revenus), dans ses centres de vacances pour jeunes et ses établissements familiaux.
Dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière, l’IGESA exerce ses activités dans des conditions de droit privé (comptabilité, statut du personnel). Elle est administrée par un conseil de gestion composé de 16 membres : un président, huit représentants de l’administration, trois personnalités qualifiées, deux membres représentant les salariés de l’établissement, deux représentants des ressortissants. L’institution est dirigée par un directeur général secondé par un directeur général adjoint qui l’assiste et le remplace en cas d’absence.
L’organigramme de l’IGESA comporte 4 directions fonctionnelles et 3 directions opérationnelles situées au siège de Bastia. Par ailleurs, l’IGESA est structurée par un réseau de 7 directions régionales réparties sur le territoire.
Le budget de l’IGESA représente un montant d’environ 150 M€ en 2024. Les effectifs de l’établissement public s’établissent à environ 1 300 ETP.
L’établissement est actuellement couvert par un contrat d’objectifs et de performance signé avec le ministère des armées pour la période 2020-2024. Les travaux de renouvellement et de négociation du prochain contrat d’objectif sont actuellement en cours.

Missions principales

Le poste de directeur général consiste à diriger l’établissement public qui est administré par un conseil de gestion se réunissant au moins deux fois par an.
Il s’agit d’un emploi à haute responsabilité dont la nomination relève d’un arrêté du ministre des armées sur proposition du secrétaire général pour l’administration, après avis du conseil de gestion, et dont le recrutement s’effectue sur contrat, après détachement.
Le poste est principalement localisé à Bastia où le siège social de l’établissement public est implanté. Cependant, ce poste nécessite des déplacements fréquents, notamment à Paris, dans les directions régionales de l’IGESA et dans les divers établissements exploités.

Profil recherché

La gamme très variée des missions remplies par l’IGESA implique que le futur directeur général possède des compétences tout aussi étendues pour assumer sa charge. Dans l’optique de concilier la mission sociale de l’institution et la gestion performante de ses finances, il doit faire preuve d’un haut niveau d’expérience professionnelle dans différents domaines.
Compétences techniques attendues :

– maîtrise des mécanismes financiers (budget, comptabilité) ;
– maîtrise des mécanismes juridiques (passation de conventions, gestion du patrimoine) ;
– connaissance du fonctionnement d’un établissement public industriel et commercial (EPIC) ;
– connaissance du domaine de l’action sociale et/ou du secteur du tourisme ;
– intérêt pour les problématiques du ministère des armées et pour la condition militaire.

Compétences managériales attendues :

– aptitude avérée au management d’équipes ;
– capacité de dialogue social et sens de la négociation ;
– capacité de proposition et de décision ;
– forte aptitude à conduire et à accompagner le changement ;
– aptitude relationnelle et sens politique affirmé.

Nature et niveau d’expériences professionnelles attendues :

– expérience significative en matière d’encadrement à haut niveau ;
– expérience exigée en matière de gestion des ressources humaines ;
– forte capacité d’investissement dans le travail ;
– réactivité et grande disponibilité attendues ;
– goût des responsabilités et engagement personnel recherchés.

Une expérience préalable au sein de l’administration du ministère des armées ou des instances dirigeantes d’un organisme public ou privé, œuvrant dans le domaine de l’action sociale, du tourisme social et/ou des vacances-loisirs serait un atout majeur.

Conditions d’emploi

La durée de son mandat est de quatre ans renouvelable.
La procédure de fixation de la rémunération est définie par le décret n° 53-707 du 9 août 1953 relatif au contrôle de l’Etat sur les entreprises publiques nationales et certains organismes ayant un objet d’ordre économique ou social, notamment son article 3.

Procédure de recrutement

Les dossiers de candidature doivent être adressés dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, à M. Thibaut de Vanssay, directeur des ressources humaines du ministère des armées au 60, boulevard du Général-Martial-Valin, CS 21623, 75509 Paris Cedex 15 avec copie électronique, aux adresses suivantes : francois.devoucoux-du-buysson@intradef.gouv.fr, serge.pinson@intradef.gouv.fr, pierre-marie.fromion@intradef.gouv.fr.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
a) Une lettre de candidature manuscrite, datée et signée par le candidat ou la candidate ;
b) Un curriculum vitae faisant ressortir le détail des principales réalisations et des emplois occupés par le candidat ou la candidate ;
c) Le projet du candidat ou de la candidate pour l’établissement.
Après réception et analyse des dossiers, les candidats et candidates susceptibles d’être nommés à cet emploi pourront être entendus par un comité d’audition.
Pour toute information complémentaire sur le poste, il est possible de s’adresser à M. le contrôleur général des armées Thibaut de Vanssay, directeur des ressources humaines du ministère des armées (téléphone : 09-88-68-62-80, courriel : thibaut.de-vanssay-de-blavous@intradef.gouv.fr).
Poste soumis à habilitation Secret :
Ce poste est soumis à une habilitation « Secret ». Informations sur le site du SGDSN : https://www.sgdsn.gouv.fr/missions/proteger-le-secret-de-la-defense-et-de-la-securite-nationale.

Déontologie

Le titulaire de cet emploi devra adresser, dans les deux mois suivant sa nomination, une déclaration d’intérêts et une déclaration de situation patrimoniale au président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) conformément au 2° du III de l’article 11 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 modifiée relative à la transparence de la vie publique.
Cf. site : Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
En outre, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par l’autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du personnel civil en application de l’article L. 124-7 du code général de la fonction publique.

Source : JORF n°0085 du 11 avril 2024
Texte n° 104

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