(extrait du journal 20 minutes n°466 du 5 mars 2004)
La Grande Muette a parlé à demi-mots.
L’armée de terre a reconnu hier « une succession malencontreuse d’erreurs d’appréciations », après la mort en janvier de deux élèves de Saint-Cyr lors d’un stage d’aguerrissement ». C’est ce qui ressort de l’enquête de commandement ordonnée par l’armée, indépendamment de l’enquête judiciaire toujours en cours. Pour autant, l’armée exclut toute « faute professionnelle caractérisée ».
Aucun responsable de Saint-Cyr ni du centre d’aguerrissement n’a été sanctionné. Seul un membre de l’encadrement du stage aurait été « interdit d’exercice ».
L’armée a prévu de revoir « les conditions de réalisation » de ses stages et leur « adaptation aux différentes populations de stagiaires ».
Dans la nuit du 12 au 13 janvier, deux élèves – Un nigérien et un togolais – sont morts de froid dans les Alpes-de Haute-Provence. Leur groupe a bivouaqué à 2500m d’altitude alors qu’il était prévu de dormir quinze kilométres plus loin, à 1900m.
Morts des élèves de Saint-Cyr : l’armée française exclut « une faute professionnelle caractérisée »
LEMONDE.FR | 04.03.04 | 16h54 – MIS A JOUR LE 04.03.04 | 19h00
L’armée française a reconnu jeudi « une succession malencontreuse d’erreurs d’appréciation », mais exclut une « faute professionnelle caractérisée » après le décès en janvier de deux élèves officiers de Saint-Cyr, un Nigérien et un Togolais, morts de froid lors d’un « stage d’aguerrissement » dans les Alpes françaises.
L’armée française a reconnu » une succession malencontreuse d’erreurs d’appréciation « , mais exclu une » faute professionnelle caractérisée » après le décès en janvier de deux élèves officiers de Saint-Cyr, un Nigérien et un Togolais, morts de froid lors d’un « stage d’aguerrissement » dans les Alpes françaises, a indiqué l’armée de terre, jeudi 4 mars.
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