Dans une question écrite n° 85174 du 27 juillet 2010, M. Claude Goasguen attire l’attention de M. le ministre de la défense sur les conditions d’exercice de la Finul.
Le 3 juillet dernier des villageois de la localité de Touline avaient attaqué et brièvement désarmé une patrouille française de la Finul à coups de bâton et de jets de pierre, avant que l’armée libanaise n’intervienne pour calmer la situation.
Un soldat français et un civil libanais avaient été blessés.
Quelques jours auparavant, des habitants de Khirbit Silm avaient protesté dans la rue contre un exercice de la Finul et jeté des pierres contre un de ses véhicules.
Un Casque bleu avait été blessé.
Ce soutien de la population pour le Hezbollah est inquiétant et s’inscrit dans un contexte de menaces des responsables du Hezbollah à l’encontre d’Israël et de la Finul.
Les communautés juive et libanaise de France sont en émoi devant le risque de voir ressurgir un affrontement dans cette partie du Proche Orient.
C’est pourquoi il souhaiterait connaître les mesures prises pour protéger les soldats français d’un tel risque face au Hezbollah.
Lire la réponse parue au JO AN du 7 septembre 2010
Cette publication a un commentaire
Une fois de plus un détachement de notre armée agissant au Liban au sein de la force intérimaire des nations unis s’est retrouvé humilié .
Si la riposte doit être proportionnée à l’attaque , on connait la musique , en 1986 dans cette région du sud Liban durant plus de 48 heures des hommes du 9°RCP qui servaient sous le casque bleu ont été harcelés dans les postes qu’ils occupaient à coup de mortier , de RPG et d’armes de petits calibres par les miliciens du hezbollah .
Le gouvernement français de l’époque s’était révélé incapable d’anticiper cette menace et avait laissé sous le feu des islamistes nos soldats sans réagir , dont la plupart rappelons le étaient des appelées volontaires services longs !!!
Je ne reviendrais pas sur l’attentat du drakkar à Beyrouth ou 57 paras avaient trouvé la mort sans que la riposte soit proportionnée à l’attaque .
Ma question est la suivante : si nos soldats devaient être à nouveau la cible de terroristes déguisés en villageois armés de bâtons , de cailloux , de grenades et d’armes automatiques qu’envisageriez vous de faire pour qu’ils soient en mesure de se protéger même si le risque est inhérent au métier qu’ils ont choisi ?
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