Roms: le directeur de la gendarmerie nie tout fichier, parle de « déstabilisation »

Mercredi 13 octobre 2010

Le directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), le général Jacques Mignaux, a démenti mercredi l’existence de tout fichier ethnique de la gendarmerie visant Roms et gens du voyage, dénonçant une « tentative de déstabilisation » après le dépôt de plainte d’associations.

« J’entends mettre fin à des allégations » tendant « à jeter le discrédit sur notre institution », a déclaré le général Mignaux lors de son audition mercredi matin par la commission des Lois de l’Assemblée nationale sur la question des fichiers détenus par ses services.

« Les gendarmes vivent mal ces mises en cause », a-t-il ajouté. « La gendarmerie n’a rien à cacher » et est « blessée par cette tentative de déstabilisation ».

Le DGGN a indiqué vouloir « répondre en toute transparence » après les contrôles effectués par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) depuis vendredi sur le supposé fichier de gendarmerie Minorités étrangères non sédentarisées (Mens) concernant les Roms, dénoncé par quatre associations de défense des gens du voyage.

Selon le général Mignaux, la Cnil « a procédé à une enquête » dans les services concernés de la gendarmerie constatant « de manière incontestable », selon lui, « l’absence de toutes bases de données (…) utilisant des critères ethniques ».

« Je considère que (son) intervention devrait permettre de rétablir la vérité sur ce point », a dit le général pour qui Mens est un « acronyme, un vocable utilisé pour faciliter le classement et l’échange d’informations et non pour constituer des fiches ».

« Mens n’est plus opportun et je donnerai des instructions » pour qu’il soit « remplacé par délinquance d’habitude », a par ailleurs annoncé le DGGN.

Il n’y a « pas de fichier non déclaré » et il y a un « suivi (des fichiers de gendarmerie) », a aussi dit le général.

« Nous….

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