Renforcement des week-ends à coup de TAOPM !

Alors que comme chacun le sait, le moral des militaires était au
plus bas, le gouvernement français a, au travers de diverses
mesures, tenté de le faire remonter grâce notamment aux
TAOPMs.

Qu’il soit clair dans l’esprit de nos chefs que nous n’avons rien
demandé, qu’il n’est nullement envisagé de remettre en
question ni nos statuts, ni les valeurs qui nous ont fait choisir le
métier des armes plutôt qu’un autre parfois plus
rémunérateur dans le secteur civil.

Cependant, pendant que nous sommes prêts à donner sans
compter, nos chefs détournent la loi en jouant sur notre
disponibilité 24/24 7j/7.

Voici les faits, chacun sait qu’une journée de TAOPM est
accordée au retour de manoeuuvre pour 5 jours de
présence sur le terrain, 2 pour 10, et 3 pour 15. Ca c’est la loi.
Sachez que dans « mon » régiment pour un retour de camps de 11 jours
nous avons bien 2 jours de TAOPM mais dont un le week-end. Il est
vrai que notre statut fait de nous des militaires 24/24. Je tiens
à remercier mon chef de corps qui, pour préserver nos
week-ends, les renforce à coup de TAOPM.

Depuis de nombreuses années sous les drapeaux, c’est la
première fois que je me sens insulté à ce point. De
qui se moque-t-on ?

Mme la ministre, faites retirer le TAOPM et toutes ces lois qui l’on
accompagné.
Redonnez nous nos statuts d’avant et la considération de nos
supérieurs : nous n’en demandons pas plus.

Un cadre écoeuré !

Voir également :

Décret n°2002-185 du 14 février 2002 relatif à
l’attribution au personnel militaire d’une indemnité pour temps
d’activité et d’obligations professionnelles
complémentaires.
Arrêté du 3 mai 2002 fixant les conditions d’attribution
et le taux journalier de l’indemnité pour temps
d’activité et d’obligations professionnelles
complémentaires
INSTRUCTION
N° 201201/DEF/SGA/DFP/FM/1 relative aux permissions des militaires
du 23 juillet 2002 Article 20 :
« les jours de permissions complémentaires
planifiées peuvent être attribués par
demi-journée.
Ils peuvent être indemnisés dans les conditions
fixées par le décret n° 2002-185 du 14
février 2002 et son arrêté d’application du 3 mai
2002 susvisés.
Les jours de permissions complémentaires planifiés qui
ne sont pas indemnisés et qui n’ont pu être pris pour
nécessité de service ne peuvent pas être
reportés au titre de l’année suivante. »

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