Info semaine 40

INFORMATIONS GENERALES
Semaine 40

Sécurité des gendarmes en Corse

Michèle ALLIOT-MARIE annonce dans Paris Match du 26 septembre que 80 millions d’euros vont être alloués pendant trois ans pour renforcer la sécurité de la gendarmerie en Corse.

Antenne psychologique

Une antenne psychologique est créée au sein de l’Etat-major du bataillon des marins pompiers de Marseille (BMPM/AP), à titre expérimental, pour une durée de trois ans à compter du 1er juillet 2003. Elle est subordonnée militairement et administrativement à l’amiral commandant le BMPM et dépend techniquement du médecin chef du service de psychologie appliquée et d’hygiène mentale de la Marine (DPMM/SPAHMM).

Budget : Bercy s’alarme des dépenses de 2003. Extrait du Figaro du mardi 30 septembre 2003 par Rémi Godeau

« … Assuré du soutien de l’Elysée, le ministre de la Défense se montre inflexible dès qu’il s’agit d’amputer les moyens des armées (41,6 milliars d’euros en 2004, avec des crédits d’équipement en hausse de 9,2%).
Mais parce qu’elle sait bénéficier d’une situation exceptionnelle en période de disette fiscale, « MAM » veut se montrer réformatrice. En 2004, la mise en concession de la gestion de 35 000 logements de gendarmes dégagera un demi-milliard d’euros de ressources budgétaires. A plus longue échéance, la vente d’un million de mètres carrés pourrait rapporter 1,5 milliard. Aux yeux de nombre de parlementaires, ces signes de bonne volonté ne sont pourtant pas suffisants.
Sur 2003, Michèle Alliot-Marie refuse toujours de financer sur les deniers de son administration les opérations extérieures – 600 millions d’euros. On comprend pourquoi l’enjeu est d’importance : si le coût des « opex » est porté au budget général, Bercy ne tiendra pas son engagement de « zéro volume » cette année…
L’accroissement des moyens de la Défense en 2004 fait aussi saliver les parlementaires. « il suffirait de stabiliser les dépenses au niveau de 2003 pour gagner 1,5 milliard »…

Journée nationale d’hommage aux « morts pour la France »

Une journée nationale d’hommage aux « morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie est fixée au 5 décembre.

Chaque année, à cette date, une cérémonie officielle est organisée à Paris.

Une cérémonie analogue a lieu dans chaque département, à Mayotte, en Nouvelle Calédonie, en Polynésie Française, à Saint pierre et Miquelon et dans les îles Wallis et Futuna.

Election du bureau de la commission de la défense nationale et des forces armées

Le 1er octobre 2003 la commission de la défense nationale et des forces armées s’est réunie pour procéder à la nomination de son bureau.

Le bureau est ainsi constitué :

Président : M. Guy Teissier, Vice-Présidents : M Yves Fromion ; M. Gilbert Le Bris ; M. Michel Voisin, Secrétaires : M. Antoine Carré, M. Joël Hart, M. Francis Hillmeyer.

Audition de Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense sur le projet de loi de finances 2004 et Examen du rapport sur le bioterrorisme par la commission de la Défense nationale et des forces armées le 30 septembre 2003 [cliquer ici].

Une armée de moins en moins engageante. Extrait du Canard Enchaîné du mercredi 1er octobre 2003 par Brigitte Rossigneux

Selon le Canard Enchaîné, en 2002, déjà, 932  » hommes du rang  » (chiffre officiel) manquaient à l’appel pour boucler les effectifs. Et cette année ça ne s’arrange pas. D’où de plus en plus, un recrutement au rabais.
Ces dernières années, un candidat sur cinq était engagé par l’armée. Ce taux de sélection soigneusement gardé secret par la hiérarchie, est maintenant de 1,02. Ce qui, avec les inévitables départs au bout de quelques semaines, revient en fait à 0,96 candidat par poste. « En clair, on est un peu au-dessous de nos besoins et, pour l’instant, on prend tout ce qui a deux jambes et deux bras », soupire un général.

Toujours selon ce journal les résiliations initiales de contrat atteignent 15%.
10% des jeunes engagés ne rejoindraient pas leur unité dans l’infanterie notamment.

« Le résultat est là. Malgré 3 millions de chômeurs dans ce pays et une crise économique, on tire la langue » reconnaît un autre gradé.

Début 2004, une nouvelle campagne de pub de l’armée de terre, d’un coût de 7 millions d’euros, tentera de susciter de nouvelles vocations…

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