Les faux gendarmes dépouillaient des escort-girls (STÉPHANE SELLAMI)

Deux escrocs qui se faisaient passer pour des gendarmes ont réussi à délester une vingtaine d’escort-girls de leurs biens dans le sud de la France.

Habillés en tenue complète de gendarme, deux hommes sont parvenus à faire croire à une vingtaine d’escort-girls du sud de la France qu’ils intervenaient dans le cadre d’une enquête officielle avant de les délester de leurs biens. Interpellés le 14 juin, Frédéric R., 36 ans, un ancien parachutiste, et Jean-Philippe M., 40 ans, gendarme réserviste et gérant d’une société de sécurité privée, sont passés aux aveux. Mis en examen pour « vols avec usage de la fausse qualité de gendarme » et « séquestrations », les deux escrocs ont été placés en détention provisoire.

Tout commence en avril lorsque les enquêteurs de la direction interrégionale de la police judiciaire de Marseille (Bouches-du-Rhône) apprennent qu’un duo en uniformes de gendarme procède à des perquisitions aux domiciles de prostituées et d’escort-girls dans la cité phocéenne mais également à Aix-en-Provence, Avignon (Vaucluse) et Nice (Alpes-Maritimes). « Les premières investigations ont permis d’établir que les victimes avaient toutes été contactées via un même site Internet de rencontres, confie une source proche de l’enquête. Les escrocs prenaient rendez-vous comme de simples clients avant de se présenter chez les escort-girls, en tenue de la gendarmerie nationale, munis de menottes et d’armes à feu. »

Pour mieux tromper la vigilance de leurs victimes et justifier de leur intervention, les deux malfrats ont poussé le réalisme jusqu’à présenter un faux document à l’en-tête du ministère de la Justice. A l’intérieur des appartements, les deux hommes, porteurs de gants, procédaient à une fouille minutieuse de l’habitation et s’emparaient d’argent, ordinateurs portables et appareils photo numériques. « Avant de quitter les lieux, ils remettaient un formulaire répertoriant les biens saisis, ajoute la même source. Les premiers faits remontent à l’été 2009 dans la région de Nice. Pour l’heure, une vingtaine de victimes a été recensée et près de 20 000 € leur ont été dérobés. Beaucoup n’ont pas….

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