Quelques 30 marins formaient ce vendredi une chaîne humaine sur le quai de Singapour : ils embarquaient des caisses pour ravitailler le BPC Dixmude, actuellement accosté à la base navale de Changi. Mais tous n’étaient pas des marins français. Il y avait aussi des marins britanniques : tous participent à la mission Jeanne d’Arc 2018, une mission opérationnelle permettant de mettre en condition réelle des officiers-élèves de la marine nationale et de marines amies.

Passage de navires de guerre en mer de Chine, exercice aérien en Asie du Sud-Est… : la France joue la carte de la diplomatie militaire dans la région indo-Pacifique, pour y préserver ses intérêts et contribuer à contrer les velléités territoriales de Pékin. Un bâtiment de projection (BPC) français, le Dixmude, escorté d’une frégate, a croisé fin mai en mer de Chine méridionale, revendiquée en quasi-totalité par Pékin en dépit d’un arbitrage international de 2016 qui lui a donné tort.

C’est un coup au moral pour l’US Navy. Selon des informations du Washington Post, des pirates informatiques au service du gouvernement chinois ont volé une masse de données secrètes à un sous-traitant de la marine américaine, y compris les plans d’un missile anti-navire lancé d’un sous-marin.

Samedi 9 juin, le match de rugby féminin entre les équipes de la Marine Française et de la British Army a attiré plus de 1000 personnes au stade Maurice-Postaire, à Cherbourg.

Les vaisseaux anti-sous-marins russes Amiral Tributs et Amiral Vinogradov, et le pétrolier Pechenga ont accosté à Manille samedi pour une visite de six jours.