Le prochain numéro de la Revue « Inflexions » sera consacré à la sexualité dans le monde militaire.

Ce n’est pas un poisson d’avril, mais un scoop délivré par la rédactrice en chef, Madame R, de son prénom évocateur : Emmanuelle.

L’honorable et respectable revue « Inflexions » préparée à l’Ecole Militaire va consacrer son prochain numéro à la sexualité dans les armées..

Un tel sujet est toujours porteur. Les grands hebdos consacrent, avec parfois des titres racoleurs, un ou deux numéros par an au sujet -sur lequel  les hommes aiment à s’étendre…

Nul doute que le thème est de nature à améliorer la diffusion  -certains auraient utilisé un terme plus connoté au risque de tomber dans la gaudriole- de la dite revue dans tous les milieux.

Bien sûr, nous ne connaissons pas la « maquette » de la revue.

Mais on peut imaginer quelques passages historiques non dénués d’intérêt sur les amours des grands chefs comme le général américain E, le général K, le ministre H, etc.

La femme guerrière ou repos du guerrier ? Débat éternel depuis l’aube de l’humanité…

Il faudra bien aborder   ensuite des thèmes plus contemporains : la misogynie en classe préparatoire  à Saint-Cyr l’Ecole, l’indifférence de courtoisie des Saint-cyriens à l’égard des Saint-Cyriennes. Pour cette occurrence, l’Ecole pourrait être renommée Saint-Cyr Coït qui damne !

On pourra  aussi faire un chapitre sur la délicatesse comme celle de  ce chef de corps demandant à un officier féminin marié à un sous-officier : « Dites-moi, ce n’est pas trop dur ? »

Et puis, la revue traiterait incomplètement le sujet sans aborder le cas des LGBT  militaires. Dans l’espionnage, être agent double constitue une traitrise. En ce qui concerne la  sexualité, il n’est pas interdit de jouer une mi-temps dans chaque camp…

Enfin, il faudra bien parler du problème du taux élevé de testostérone des mâles en OPEX. Ira-t-on jusqu’à proposer la réouverture de clubs de délassement comme nous l’avait suggéré une charmante sous-officière, fille d’officier supérieur, qui avait eu la malencontreuse idée d’aller boire, un soir, une bière au mess de la base en OPEX avec des camarades masculins ?

Les médecins et psychiatres, membres du comité de rédaction pourront peut-être suggérer l’expérimentation de poupées gonflables que l’électronique rendrait désormais performantes à ce  qu’on peut lire.

Nous sommes impatients.

Adefdromil 1er avril 2018

 

Cette publication a un commentaire

  1. Anonyme

    A juste titre, sur un sujet aussi sérieux : « L’humour est la forme la plus saine de la lucidité » (Jacques Brel).
    Lu, sans « indifférence courtoise », et avec humour… !

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