Morin pour une carrière plus longue des officiers généraux (Hélène Petit, Guillaume Perrault)

Hervé Morin se jette à l’eau. Le ministre de la Défense, invité mardi du «Talk Orange-Le Figaro», a jugé naturel que le futur siège de son ministère comporte une piscine de 25 mètres, information qui a suscité de très nombreuses questions d’internautes. Le coût de cette piscine ? «Neuf millions d’euros», a précisé Hervé Morin. Le ministre de la Défense a comparé le futur «Pentagone à la française», qui doit ouvrir ses portes en 2014 dans le sud du XVe arrondissement de Paris, à «une collectivité de dix mille habitants» qui a droit à «des équipements sportifs du XXIe siècle». Hervé Morin a ajouté que cette piscine, tout comme la crèche du ministère, sera accessible «aux habitants» du XVe arrondissement.

Interrogé sur la réforme des retraites, le ministre centriste s’est déclaré partisan du maintien de l’âge actuel de départ à la retraite des militaires. À l’exception des officiers généraux, qui quittent la Grande Muette à «54 ans dans l’armée de l’air» et à «57 ans dans l’armée de terre et la marine», et pourraient servir plus longtemps l’institution, a-t-il précisé…

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Cette publication a un commentaire

  1. Domisoldo Diez

    Oui, de même qu’un centre opérationnel soigneusement abrité y serait vital et que la ligne 8 du métropolitain ne va justement pas plus avant que le boulevard Victor dans un sous-sol à soucis, une piscine est absolument nécessaire à l’entraînement foncier des militaires, y compris au « Balargone ».

    Y compris pour les sexagénaires étoilés en bonne forme physique.

    Mais que l’on arrête de prendre le Parlement, la presse et le bon peuple pour des illettrés.

    Si elle est avérée, Monsieur le Ministre, votre affirmation de mardi dernier 1er juin 2010 au « Talk Orange-Le Figaro », selon laquelle les officiers généraux de l’air quitteraient le service actif à 54 ans, ceux des armes de l’armée de terre et de la marine à 57 ans, n’est que le fruit d’une mauvaise politique de la ressource humaine militaire au ministère de la défense.

    A coups de « règles de gestion » astucieuses concoctées avec amour sur plusieurs générations, le refus obstiné de contruire une véritable pyramide des grades et des âges des officiers généraux a été clairement développé par le vice-président de l’Adefdromil, dans ses deux articles fort instructifs « Nos Chers Généraux », des 30 juin et 7 juillet 2009 :
    http://adefdromil.org/?p=2947
    http://adefdromil.org/?p=2957

    Alors, est-il besoin, Monsieur le Ministre, de réformer ce que la loi, en l’occurence le statut général des militaires, a déjà établi depuis 2005, suite à la première réforme des retraites de 2003 ?

    En effet, aux termes de l’article L 4139-16 du code de la défense, l’âge maximal de maintien en première section des officiers généraux s’échelonne selon le corps d’appartenance entre 61 et 65 ans.

    Encore faut-il, pour appliquer cet article de la loi, une volonté ferme et constante de pyramider.
    Telle est la première piste que je vous suggère d’emprunter.

    Puisque, selon votre déclaration Monsieur le Ministre, il semble y avoir quelque argent dans les caisses à consacrer à la masse salariale, en voici une deuxième.
    Dans le cas général hors armée de l’air, la limite d’âge des officiers des armes est de 57 ans et celle des officiers des services de 60 ans.
    Or, toujours dans le cas général hors armée de l’air, tous les sous-officiers et officiers mariniers supérieurs, quelle que soit leur spécialisation technique, sont alignés sur les officiers des armes, les majors à 57 ans, les adjudants-chefs à 56 ans et les adjudants à 50 ans.

    Dans le respect des directives gouvernementales et dans l’esprit de la seconde réforme des retraites en préparation s’agissant de la durée de vie professionnelle, il serait souhaitable et équitable qu’à l’instar de leurs officiers, les sous-officiers supérieurs des services soient tous alignés à 60 ans, comme tel est déjà le cas pour leurs homologues du service des essences des armées.

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