Justice . Alliot-Marie était à la Défense quand les neuf Français sont morts.
Par THOMAS HOFNUNG
Qui a donné l’ordre de bombarder, le 6 novembre 2004, un campement de l’armée française à Bouaké, en Côte-d’Ivoire, tuant neuf soldats et un civil américain ? Cinq ans après, la vérité n’a toujours pas été établie, malgré la ténacité de la juge du tribunal aux armées de Paris, Florence Michon, qui instruit une plainte contre X déposée en janvier 2005 par les familles des victimes pour «assassinats, tentative d’assassinats et destruction de biens».
La magistrate, qui a entendu ces derniers mois plusieurs responsables de premier plan, dont Dominique de Villepin (à l’époque ministre de l’Intérieur), souhaite auditionner la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, alors à la Défense. «MAM», qui a déclaré qu’elle répondrait à une éventuelle convocation de la juge, a assuré que les mercenaires «slaves»pilotant les deux Sukhoï-25 de l’armée ivoirienne impliqués dans le raid contre les Français n’avaient pas été identifiés à l’époque des faits. Or, comme le rappelle l’avocat de plusieurs familles de soldats tués, Me Jean Balan, il est établi qu’ils ont été arrêtés au Togo, au sein d’un groupe de…
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