Polémique autour de la flotte présidentielle : l’armée de l’air se défend (Ronan Tésorière)

Pilotes ivres, escales alcoolisées, fêtes jusqu’au bout de la nuit, harcèlement sexuel, ce serait le quotidien de l’ETEC, L’escadron de transport, d’entraînement et de calibration, en d’autres termes l’unité de l’armée chargée du transport aérien du président de la République, selon une enquête de l’hebdomadaire Marianne.

Des faits que nous a partiellement confirmés l’armée de l’air, qui assure que des sanctions ont été prises et que les choses ont changé.

Qu’est-ce que l’ETEC ? Ce sont  quelque 180 pilotes, stewards et hôtesses qui exercent au sein de l’Etec après des sélections drastiques. De Kaboul à Saint-Pétersbourg, des Bahamas au fin fond de la Laponie, ils peuvent décoller, sur un coup de fil, vers une réunion de crise, un sommet international ou le lieu de villégiature de leurs éminents passagers. Tout ce petit monde est sensé faire preuve d’un professionnalisme à toute épreuve.

Il semble que cela ne soit pas le cas et depuis de nombreuses années. L’hebdomadaire a récolté le témoignage de Laura, 29 ans, qui a intégré ce groupe d’élite en 2008. A l’automne dernier, cette hôtesse de l’air a été réformée pour « incapacité physique ». La jeune femme a dénoncé des faits de harcèlement mais aussi principalement des problèmes d’alcool.

« En mars 2010, par exemple, nous sommes allés à Pise, raconte Laura L. à Marianne. Le soir, comme d’habitude, nous avons fait la fête. Mais, le lendemain, alors que nous avions un ministre à bord, le pilote a été malade. Je n’ai pas tout de suite compris quand on m’a demandé un sac vomitoire. En fait, il avait trop bu la veille… »

En 2011, dans un mail interne intitulé « RAPPELS » que Marianne a consulté, le capitaine L., l’un des plus hauts responsables de l’Etec, rappelle….

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